Sept écoles de la Manicouagan frappées par la COVID

Décidément, les écoles de la Manicouagan sont durement touchées par la COVID-19 depuis huit jours. En date de lundi, des cas d’infection étaient rapportés dans sept établissements.

Cinq écoles primaires du secteur Mingan et de la péninsule Manicouagan sont affectées. Outre l’école Bois-du-Nord, où l’éclosion survenue la semaine dernière a entraîné 25 cas directs jusqu’à maintenant et où les cours se donnent à distance depuis, il y a les écoles Trudel et Saint-Cœur de Marie. Un cas a été identifié samedi dans chaque établissement. Dix-huit élèves et quelques membres du personnel ont été retirés à Trudel, mais aucun à Saint-Cœur-de-Marie.

À l’école La Marée à Pointe-Lebel, un élève a reçu un résultat positif vendredi et un membre du personnel lundi. Les cours sont suspendus depuis lundi à la demande de la santé publique, le temps de mener l’enquête épidémiologique et d’évaluer le risque, explique Patricia Lavoie, porte-parole du Centre des services scolaire de l’Estuaire. Au total, 50 personnes se retrouvent aujourd’hui en isolement.

Du côté de l’école Les Dunes à Pointe-aux-Outardes, le diagnostic positif d’un élève remonte à la semaine dernière, mais l’élève était absent de l’école pendant sa période de contagiosité.

Au secondaire, un étudiant est infecté depuis lundi à l’école secondaire Serge-Bouchard et 44 jeunes sont en isolement. Un cas a aussi été rapporté à la polyvalente des Baies la semaine dernière, mais le jeune n’avait pas fréquenté l’école pendant sa période de contagiosité.

Retour repoussé

Initialement prévu pour le 4 mai, le retour en classe des élèves de l’école Bois-du-Nord est maintenant repoussé au 10 mai au plus tôt. La décision sera réévaluée avec la santé publique selon l’évolution de la situation, souligne Mme Lavoie.

D’ailleurs, pas plus tard que samedi dernier, « tous les élèves, les membres du personnel et les parents ont été placés en isolement et convoqués pour un dépistage en raison de la hausse des cas, mais aussi de la difficulté à évaluer le contact entre les élèves et les familles à l’extérieur de l’école », précise la porte-parole dans un bilan transmis par courriel.

L’éclosion en cours dans l’école du quartier Saint-Sacrement émane du variant du Royaume-Uni et est donc très contagieux.