Une récolte historique pour La Vallée des Roseaux en pleine pandémie

Par Charlotte Paquet 3:43 PM - 4 mai 2021
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La dernière campagne de financement de La Vallée des Roseaux a permis d’amasser une somme record de 491 018 $, à la grande joie de Marie-Ève Plante, directrice générale de l’organisme, et Claire Tremblay, présidente d’honneur de la collecte. Photos courtoisie

Pendant que la pandémie plombe les efforts de financement de plusieurs organisations, à Baie-Comeau, La Vallée des Roseaux tourne la page sur une récolte historique de 491 018 $ pour sa campagne 2020-2021.

Le résultat de la dernière collecte de fonds, tenue sur le thème Maintenir le cap sur l’avenir, a de quoi étonner lorsqu’on sait toutes les contraintes associées aux mesures sanitaires de la dernière année. L’ancien record de 460 000 $ avait été atteint lors de la campagne 2017-2018.

« Dans nos rêves, on n’aurait pas pu penser atteindre ça », a confié la dynamique présidente d’honneur de la campagne, Claire Tremblay, lors du dévoilement virtuel du résultat. Elle a parlé d’un dépassement exceptionnel de l’objectif initial de 300 000 $.

Même si la crise sanitaire a forcé l’annulation de certaines activités de financement, d’autres sont demeurées, mais en formule repensée. On n’a qu’à penser aux boîtes de vins et de fromages du printemps et du temps des fêtes qui ont connu un énorme succès en succédant à la traditionnelle soirée sur le même thème.

Et que dire de la première édition de l’événement Cannettes-o-Dons, de la loterie automnale et des loteries mensuelles « moitié-moitié », qui ont aussi permis d’engranger de l’argent. Plusieurs autres initiatives ont été payantes.

Si la campagne de La Vallée des Roseaux se termine sur une si bonne note, c’est beaucoup en raison de l’engagement incroyable de Claire Tremblay à la cause, mais aussi parce que l’organisation a « su faire preuve de créativité et d’imagination », a enchaîné sa directrice générale, Marie-Ève Plante.

Crise sanitaire ou pas, la générosité de la population envers la maison de soins palliatifs ne se dément pas. C’est sa contribution aux diverses activités qui auront permis d’atteindre une récolte jamais vue.

Reprendre le flambeau

L’annonce du résultat de la dernière campagne a été l’occasion, comme à l’habitude, de lever le voile sur la présidence d’honneur de la prochaine année.

Dominic Savard, gestionnaire de Distribution Côte-Nord, et Bernard Tremblay, propriétaire de l’entreprise Tremblay électrique, reprennent le flambeau avec une campagne sur le thème Malgré la distance, ensemble avec l’approche du cœur…

Les deux hommes d’affaires mettent la barre 350 000 $. « Relever le défi de Mme Claire après son passage, ça va être une tâche très difficile, même si on est deux pour réaliser cette tâche », a admis M. Savard. Il affirme avoir été à la fois flatté et touché d’être sollicité pour occuper la fonction de président d’honneur.

Bernard Tremblay a accepté de jouer le rôle de coprésident d’honneur au côté de son ami, entre autres parce qu’il connaît bien l’attachement de la population à l’égard de la maison de soins palliatifs. « La Vallée des Roseaux me permet de croire que cette dernière étape, aussi difficile soit-elle et émotive, puisse se conclure d’une belle façon », a-t-il souligné.

Les finances

La situation financière de l’organisme est très bonne en ce moment, selon Dany Belzile, président de son conseil d’administration. Le dernier exercice se termine avec un surplus de 95 000 $, en excluant le soutien obtenu des deux paliers de gouvernement en raison de la pandémie.

M. Belzile insiste cependant sur l’importance de continuer de gérer de façon très serrée, en rappelant les années précaires du passé. Au cours de l’année 2020, les salaires d’employés ont été bonifiés afin de favoriser leur rétention et ils devront probablement l’être à nouveau en 2021.

Le budget de fonctionnement annuel de La Vallée des Roseaux se chiffre à 1 429 000 $. Environ la moitié de ce montant provient de dons de la population.

Fait à noter, le taux d’occupation a oscillé autour de 75 % l’an dernier. Marie-Ève Plante a fait remarquer que la durée de séjour des patients a été plus courte qu’à l’habitude. « À cause de la pandémie et des restrictions de visite, les gens restaient le plus longtemps possible à la maison. »

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