Attirer la main-d’oeuvre immigrante avec l’aide d’une vidéo vantant la Manicouagan

La Chambre de commerce et d’industrie de Manicouagan veut attirer les chercheurs d’emplois issus de l’immigration pour contrer la pénurie de main-d’œuvre et le déclin démographique. Pour l’aider, elle mise sur une vidéo lancée dans le cadre du programme Un emploi en sol québécois, de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ).

Vantant les charmes de la vie dans la Manicouagan et donnant la parole à des Manicois issus de l’immigration, entre autres, cette vidéo d’une dizaine de minutes est diffusée depuis mardi sur diverses plateformes numériques, en plus d’être directement présentée à des travailleurs qui pourraient éventuellement s’installer chez nous.

Comme l’explique Myreille Lalancette, la FCCQ possède une base de données d’immigrants qualifiés, prêts à l’emploi et intéressés à travailler partout au Québec. « On sait qu’il y a des gens intéressés à migrer dans les régions », souligne-t-elle.

Les entreprises de la Manicouagan ayant des postes à pourvoir sont invitées à s’inscrire gratuitement via le site internet unemploisolquebecois.ca ou par l’entremise du site internet de la CCIM. L’inscription est possible pour toutes les entreprises de la Côte-Nord, bien que d’ici peu de temps, la MRC de Sept-Rivières aura aussi sa vidéo promotionnelle dans le cadre du programme Un emploi en sol québécois.

Des matchs parfaits

La FCCQ tentera d’établir des matchs parfaits entre les besoins des employeurs et sa banque de candidats. Une préqualification sera réalisée avant l’entrevue comme telle.

Si jamais la démarche porte fruit, poursuit Mme Lalancette, l’organisme Manicouagan Interculturelle entrera en action pour aider à l’installation des personnes immigrantes en région et soutenir les entreprises dans leurs démarches.

En début de journée mercredi, déjà 14 entreprises, dont 9 de la Manicouagan, s’étaient inscrites pour afficher les emplois disponibles dans leur milieu.

« On espère faire une différence dans l’attractivité de la main-d’œuvre et contrer le déclin démographique », insiste encore la directrice générale. Elle ne manque pas de rappeler que 56 % des 285 chercheurs d’emplois inscrits au dernier Salon virtuel de l’emploi dans la Manicouagan, tenu en avril, provenaient de l’extérieur de la région, principalement de Montréal et de Québec.

« On sait qu’il y a un intérêt à venir s’installer sur la Côte-Nord. Il faut juste que les gens trouvent le bon poste, le bon employeur », conclut Myreille Lalancette.