La Société d’expansion met le paquet pour vendre ses terrains sur Piuze

Par Charlotte Paquet 1:00 PM - 28 mai 2021
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Le maire Yves Montigny, qui est également président de la Société d’expansion de Baie-Comeau, pose ici près d’un terrain de la rue Piuze où la construction d’une maison vient de s’amorcer. Photo SEBC

La Société d’expansion de Baie-Comeau (SEBC) veut trouver preneurs pour ses 21 terrains disponibles à la construction dans le développement résidentiel de la rue Piuze. Pour attirer des acheteurs, elle offre un rabais de 20 % sur le coût d’acquisition.

Réalisé dans le milieu de la dernière décennie, le prolongement de Piuze a permis de développer 25 terrains, mais à peine quatre ont été achetés à ce jour. Situé dans le quartier Saint-Sacrement, le secteur est situé très près d’une école primaire.

Le président de la SEBC et maire de la ville, Yves Montigny, croit qu’aujourd’hui, « le timing est bon » pour lancer une offensive promotionnelle, car le nombre de maisons sur le marché de la revente a fondu comme peau de chagrin par rapport à ce qu’il était il y a quelques années.

Selon M. Montigny, cet inventaire important pourrait expliquer pourquoi les gens n’étaient pas enclins à acheter un terrain pour se lancer dans la construction de leur future demeure.

Post-pandémie

Les efforts déployés par la société s’inscrivent également dans la relance post-pandémie. Yves Montigny voit dans le rabais de 20 % une occasion rêvée de capter l’intérêt de nouveaux citoyens qui sentent l’appel des emplois intéressants et de la qualité de vie en région.

Le coût des terrains varie entre 29 500 $ et 50 000 $. Pour les plus chers, l’économie atteint donc 10 000 $. « C’est une bonne affaire », insiste le président de la SEBC, en soulignant que c’est de l’argent qui peut aller pour payer les frais de notaire, le déménagement ou autre.

Il précise que si l’organisme a choisi de mettre le paquet pour vendre les terrains disponibles dans le développement Piuze et non dans celui de la rue des Hémérocalles, près de la rivière Amédée, c’est que l’ensemble des terrains lui appartient, ce qui n’est pas le cas pour l’autre.

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