Pointe-aux-Outardes lance les travaux de recharge de plage

Par Charlotte Paquet 2:51 PM - 1 juin 2021
Temps de lecture :

Le maire de Pointe-aux-Outardes, Julien Normand, a rappelé les nombreuses démarches réalisées au cours des 20 dernières années pour parvenir à lancer ces travaux de protection des berges de 10,3 M$.

Les travaux de recharge de plage viennent d’être lancés à Pointe-aux-Outardes. Ils permettront de freiner le phénomène d’érosion des berges qui préoccupe la municipalité et les citoyens depuis une vingtaine d’années.

Réalisés par l’entrepreneur Jean Fournier, de Baie-Comeau, ces travaux de 10 328 532 $ se poursuivront jusqu’en décembre 2021. Le ministère de la Sécurité publique apporte une contribution de 9 759 432 $ au projet.

La part qui incombe à la municipalité s’établit à 569 100 $, ce qui inclut les coûts associés au déplacement d’un tronçon de la rue Labrie et le déménagement et la démolition de quelques résidences il y a une dizaine d’années.

S’il en est un qui était content mardi, lors d’une cérémonie d’ouverture officielle du chantier, c’est bien le maire Julien Normand, en poste depuis avril seulement, mais membre du conseil municipal depuis de nombreuses années. Il a rappelé qu’en 20 ans de recherches, d’études et de rapports pour parvenir à accoucher d’un projet de protection, ce sont cinq maires et mairesse qui se seront succédé à la municipalité.

Dans le détail

Le chantier en cours permettra la recharge de la plage à partir de 200 mètres à l’est du vieux quai et s’étendra sur une distance de 1,3 km vers l’est.

Constituée d’un mélange de sable, de gravier et de cailloux naturels arrondis, la recharge devrait pouvoir offrir une résistance de la berge face à l’érosion pendant une trentaine d’années, et ce, sans nécessiter de recharge d’entretien.

Par contre, le côté esthétique de la plage, actuellement constituée de sable fin, sera modifié par la présence de matériaux granulaires prélevés et tamisés dans le secteur de Manic-2, une quarantaine de kilomètres de Pointe-aux-Outardes. D’ici la fin octobre, ce sont 22 000 voyages de camions dix roues qui auront été effectués.

Fait à noter, en l’espace d’un an à trois ans, la pente plutôt abrupte à la limite de la recharge s’adoucira puisque le matériel mis en plage prendra progressivement sa pente d’équilibre. « Une fois à l’équilibre, la nouvelle plage (rechargée) aura sensiblement la même pente que la plage actuelle », assure le maire, tout en rappelant que le site est très couru pendant la belle saison.

Prévus pour prendre fin au plus tard le 31 décembre, les travaux en cours permettront de protéger les propriétés de la rue Labrie Est et du secteur de la rue David.

Galerie photo

Partager cet article