Vous connaissez cette comptine datant du Moyen Âge? Saviez-vous qu’elle fait référence, comme les poupées Bout d’choux, au mythe qui veut que les bébés naissent dans les choux? Eh oui, c’est un mythe. Je suis désolé de vous l’apprendre ainsi.
Toutefois, dans cette chronique, il ne sera pas question de comment faire (pousser) des bébés, mais plutôt de parler de ce que la comptine nous donne réellement envie de faire lorsque nous la fredonnons dans notre tête : de jardiner.
À quoi bon retourner la terre, désherber, arroser des fleurs, faire pousser des plantes de toutes sortes dont certaines produisent de bons légumes et fruits pour nous? Ici, bien des philosophes seraient à propos, mais j’ai décidé de m’inspirer de la pensée de Voltaire (1694-1778).
Voltaire explique que cultiver un jardin est une activité saine. Pour lui, le jardinage est une forme de travail qui nous libère de l’ennui. Et, alors qu’il nous occupe, il laisse peu de place aux mauvaises habitudes de vie, non?
L’être humain a une peur terrible du vide. C’est un phénomène que je ne peux expliquer en détail ici, mais s’il y a une chose avec laquelle je suis d’accord avec Voltaire, c’est que le jardinage répond à certains de nos besoins comme celui de combler ce vide sans fond qui nous habite dans nos moments de grande solitude et de profond silence. En ce sens, le jardinage ne rimerait-il pas avec le bonheur?
C’est ce que pense Voltaire, et je suis du même avis. Selon mon expérience, s’adonner au jardinage ne fait que du bien. En effet, ce loisir nous donne l’occasion de nous retrouver avec nous-mêmes ou avec d’autres personnes, selon le mode de jardinage choisi, que ce soit dans notre propre jardin ou dans un jardin collectif ou communautaire. Je pense entre autres à ce magnifique endroit qu’est celui du jardin communautaire de la Maison des familles de Baie-Comeau.
Durant cette activité, louable en elle-même, nous sommes livrés à nos pensées ou nous échangeons avec d’autres personnes, et c’est ce qui peut nous apporter de manière concrète une certaine forme de bonheur.
Vous avez sans doute compris que je ne parle pas juste de réaliser diverses tâches de jardinage pour cultiver des végétaux, mais pour littéralement cultiver notre esprit. Faites-en vous-même l’expérience; je suis prêt à me mettre la main (verte) au feu que vous y prendrez goût.
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