Jour d’ensemencement de 2 000 truites à Baie-Comeau

Par Charlotte Paquet 9:30 AM - 16 juin 2021
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Des bénévoles de l’Association des chasseurs et pêcheurs Manic-Outardes ont participé à l’opération d’ensemencement au lac Provencher à Baie-Comeau.

Les adeptes de pêche en ville à Baie-Comeau verront leur chance de succès augmenter avec l’ensemencement de 2 000 truites dans cinq plans d’eau par l’Association des chasseurs et pêcheurs Manic-Outardes (ACPMO).

C’était le jour J mardi. Des bénévoles de l’organisme ont convergé en direction de deux secteurs de la rivière Amédée ainsi que des lacs Leven, Provencher et Bernard pour y déverser des truites dont la taille varie entre 8 et 11 pouces, ce qui est plus qu’acceptable.

Tous ces plans d’eau sont situés en zone urbaine, sauf le dernier qui se trouve e long du chemin du lac La Loutre, tout près de la route 389. Ils font partie du projet de Pêche en ville, réalisé en 2020 par l’ACMPO et soutenu par la démarche Ma Ville Ma Voix.

On se souviendra que des quais ont été construits un peu partout, sauf au lac Bernard où un accès a plutôt été aménagé, afin de permettre aux jeunes comme aux plus vieux de pêcher sans problème. Comme le souligne André Boulianne, président de l’ACMPO, l’objectif poursuivi en est un d’assurer la relève.

Ce sont des lacs publics. Nous ce qu’on veut, c’est la relève. Les jeunes peuvent venir. Ils prennent le permis de pêche d’un adulte.

André Boulianne

En 2020, deux ensemencements ont été réalisés en juin et en septembre. Un deuxième est prévu pour 2021, vers la fin du mois d’août.

Une belle réussite

Le bilan de la première saison de pêche en ville est plus que positif. M. Boulianne parle d’un beau succès de popularité, principalement du côté des lacs Provencher et Leven, situés en plein cœur des quartiers La Chasse et Saint-Georges.

« Au lac Provencher, les gens ont pêché tout l’hiver », ajoute le président. Il n’était pas rare, en effet, d’apercevoir plusieurs personnes s’adonner à la pêche sur glace pendant les fins de semaine.

Malheureusement, des quais ont été l’objet d’actes de vandalisme au cours de la dernière année. « Il y a eu des petits dommages. Il faut faire attention parce que l’argent qu’on met sur les réparations, on ne peut pas le mettre sur l’achat de la truite ».

Une entente d’approvisionnement lie l’organisme à l’entreprise Aquaculture L’indigène de Longue-Rive pour poursuivre l’ensemencement en 2022 et 2023. « Tranquillement pas vite, cette truite-là va frayer et se reproduire. Il faut lui laisser le temps », conclut André Boulianne.

L’Association des chasseurs et pêcheurs Manic-Outardes consacre annuellement autour de 8 000 $ pour ensemencer les plans d’eau et ainsi encourager la relève.

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