Le service du développement économique rapporte gros à la Ville de Baie-Comeau

Par Charlotte Paquet 8:00 AM - 23 juin 2021
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Le directeur général de la Ville de Baie-Comeau, François Corriveau, souligne le “méchant beau travail” effectué par Marie-Josée Paradis, directrice du service du développement économique, et son équipe. Photo LinkedIn

Le service du développement économique de la Ville de Baie-Comeau a généré des retombées économiques de 1,3 M$ en subventions gouvernementales au cours de l’année 2020.

« C’est un service qui rapporte beaucoup plus que ce que ça coûte », se réjouit le maire Yves Montigny, tout en notant qu’à ces retombées, il faut ajouter les investissements consentis par les promoteurs .

L’an passé, la Ville a investi 650 000 $ dans son département du développement économique, créé à l’automne 2019. Le montant inscrit aux prévisions budgétaires était de 800 000 $, mais la pandémie est venue changer la donne.

Le volet développement économique a été abordé lors de la dernière séance du conseil municipal, le 21 juin, en raison de l’embauche d’un agent de développement sur une base permanente, alors que ce poste était auparavant temporaire. Actuellement vacant, le deuxième poste d’agent de développement deviendra également permanent une fois pourvu.

Dirigé par Marie-Josée Paradis, le service comprend aussi l’expertise d’un conseiller en aménagement du territoire.

Cette conversion en postes permanents, le directeur général de la municipalité, François Corriveau, l’explique par le dépôt d’un rapport prouvant l’efficacité du service. « On a démontré qu’il y avait des retombées économiques de l’ordre de près 1,3 M$ en obtention de subventions avec la veille qui est faite sur tous les programmes disponibles. On a réussi à aller chercher pas mal notre juste part du montant auquel la municipalité de Baie-Comeau pourrait s’attendre des subsides fédéraux, provinciaux et même de la MRC ».

Le directeur général parle d’un « méchant beau travail » de Mme Paradis et son équipe pour permettre la croissance économique ou à tout le moins freiner ce qu’il qualifie de désuétude économique des dernières années. « Sans développement, il n’y a pas de salut pour nous. »

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