18 avril 2024
Sébastien Langlois souhaite revenir à la politique municipale après une absence de quatre ans. Il annonce sa candidature dans le quartier Saint-Sacrement, qu’il a représenté de 2013 à 2017 avant de se lancer dans une très courte campagne à la mairie de Baie-Comeau.
On se souviendra que le candidat avait mis fin rapidement à cette campagne après avoir obtenu un nouveau poste de technicien de production chez NousTV qui cadrait mal avec son ambition politique, avait-il alors expliqué.
C’était aussi la raison invoquée pour ne pas se représenter comme conseiller dans Saint-Sacrement. Aujourd’hui, il assure que son emploi n’est pas un obstacle et qu’au moindre danger de conflit d’intérêts, il se retirerait des discussions.
« J’ai envie de travailler avec Yves Montigny. Je le trouve dynamique et travaillant. Je trouve que c’est un bon ambassadeur pour la Ville à l’extérieur », lance l’ancien élu.
En souhaitant revenir autour de la table du conseil, Sébastien Langlois veut contribuer à revaloriser le travail du conseiller municipal. Un travail qui, entre autres choses, consiste à poser des questions pour avoir l’heure juste.
« Il faut encourager les conseillers municipaux à se poser des questions », insiste l’aspirant candidat en faisant référence au projet de la place publique du centre-ville du secteur Mingan, dont la facture est passé grosso modo de 1,8 M$ à 1,2 M$ à la suite des interventions de certains élus.
D’autres raisons motivent l’homme de 44 ans et père d’un garçon de 13 ans, Elliot. « J’ai aimé mon expérience de conseiller municipal. J’ai aimé le service à la clientèle. Il n’y a pas un dossier pareil. J’ai aimé à trouver des solutions », explique celui qui s’était énormément investi dans la réalisation d’un nouveau skateparc.
Deux enjeux
Sébastien Langlois cible deux enjeux majeurs à son désir de contribuer aux décisions : l’avenir du Jardin des Glaciers et du Drakkar de Baie-Comeau. Tant dans un dossier que dans l’autre, il considère que « ça va être important de prendre les bonnes décisions ».
Dans le premier cas, il rappelle le coût élevé pour la refonte du spectacle multimédia de la station d’expérience glaciaire. Dans le deuxième cas, il souligne la division de la population à l’égard de l’équipe, certaines personnes la considérant comme un investissement pour la Ville et d’autres comme une dépense.
