La Vallée des Roseaux submergée par la campagne Biscuit Sourire

La guerre de biscuits Sourire amorcée il y a quelques années entre Maxime Lajoie, co-propriétaire des Entreprises Mécome, et David Lebrun, d’Applied Industrial Technologies, a pris de l’envergure cette année, au grand plaisir bien sûr de La Vallée des Roseaux, l’organisme bénéficiaire de cette campagne de financement instaurée par la chaîne Tim Hortons à travers le pays.

La bataille amicale qui a débuté il y a trois ou quatre ans a donc pris une grande ampleur. « On est tous heureux de la tournure que ça a pris, parce que toute la ville en parlait. Je vous dirais, nous autres, on s’est tout le temps agacé sur Facebook avec ça 12 biscuits ou trois-quatre boîtes. Et cette année, ça a pris une ampleur un peu démesurée. L’initiative de David de se faire un groupe pour ramasser de l’argent a été super », indique Maxime Lajoie.

Fait à signaler, cette année, la guerre s’est soldée par une victoire de M. Lajoie avec 3 692 biscuits achetés. David Lebrun a complété la bataille, qui s’est tenue du 16 au 22 septembre, avec 3 125 biscuits. Rappelons que tous les profits générés par la vente de Biscuits Sourire contribue à soutenir des organismes caritatifs locaux et des organismes communautaires.

Pour la première fois, Maxime Lajoie et David Lebrun ont également participé à la confection et à la cuisson des Biscuits Sourire le 16 septembre au soir, alors qu’ils étaient accompagnés de leurs conjointes et d’amis, ainsi que le 17.

« Le but c’était la Vallée et le seul règlement qu’on s’était mis, c’est qu’il ne fallait qu’aucun biscuit ne soit jeté », soutient M. Lajoie sur la compétition amicale.

C’est une cause importante pour Maxime Lajoie, entre autres, parce que sa mère a passé du temps à La vallée des Roseaux avant son décès.

Implication

« Je suis très impressionné de l’implication de tous les bénévoles, des entreprises, des écoles. Je suis vraiment impressionnée de voir comment les gens peuvent se mobiliser pour la Vallée des Roseaux », affirme la directrice de la maison de soins palliatifs, Marie-Ève Plante.

« Ça a dépassé nos espérances. Au début, quand on s’est parlé moi et les propriétaires (du Tim Hortons), eux autres, ils avaient perdu beaucoup d’employés dernièrement, et il n’y avait même plus de pâtissier dans le secteur Marquette. Donc, Mme Julie (Tremblay, la copropriétaire) n’était même plus sûre de vouloir faire la campagne de Biscuit Sourire, parce qu’elle n’avait pas assez de monde pour assurer tout ça », indique Mme Plante.

« Donc moi je lui ai assuré que je pourrais lui fournir les bénévoles qu’elle avait de besoin et que je pourrais être là pour les gérer. On a même sollicité l’aide de Mme Nathalie Hins de Laflèche Auto Ford pour avoir un véhicule de courtoisie pour la livraison. Donc là, elle a décidé qu’on entamait la campagne de biscuits, malgré le manque de personnel », continua-t-elle.

 « On a Maxime Lajoie de chez Mécome avec David Lebrun, eux autres ils se sont fait une compétition amicale pour faire mousser les ventes. C’est ça qui a comme un peu créé l’engouement. Les écoles ont embarqué, les entreprises ont embarqué. On s’est ramassé aves des commandes de 50 boîtes, 70 boîtes », souligne Mme Plante en conclusion.