Raymond Lavoie lorgne la mairie de Ragueneau

Par Charlotte Paquet 9:00 AM - 20 septembre 2021
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Raymond Lavoie espère se faire élire à la mairie de Ragueneau, où il habite depuis 2016. Il a été conseiller municipal pendant huit ans à Pointe-aux-Outardes. Photo courtoisie

Raymond Lavoie a la mairie de Ragueneau dans sa mire pour, dit-il, améliorer bien des aspects de la vie des citoyens.

Le citoyen de 64 ans n’est pas un nouveau en politique municipale. Il a œuvré comme conseiller à la municipalité de Pointe-aux-Outardes de 2009 à 2016 pour ensuite déménager à Ragueneau. Un an plus tard, il tentait de se faire élire comme conseiller dans sa localité d’adoption, mais perdait par 22 voix. « Je n’étais pas assez connu », mentionne-t-il.

Aux élections municipales de novembre 2021, c’est le poste de maire qui l’intéresse et des coups de barre à donner, il assure en voir beaucoup. Entre autres choses, il considère que les contribuables paient trop de taxes.

« On est la municipalité la plus chère ici au niveau des taxes », indique-t-il. À Ragueneau, le taux combiné se situe à 1,67 du 100 $ d’évaluation. Celui qui dit assister aux séances du conseil municipal de façon régulière affirme qu’il resterait 1 M$ dans le compte courant , ce qui est trop à son avis. Une partie des fonds pourrait permettre de réduire le fardeau fiscal des contribuables, dit-il.

L’homme souhaite aussi que la municipalité assume la responsabilité de la vidange des fosses septiques, plutôt que de s’en remettre à chaque propriétaire. En plus de permettre des économies d’échelle, cela assurerait que l’opération soit faite aux deux ans comme prévu.

Plus de transparence

La transparence dans les décisions du conseil municipal lui tient aussi à cœur. « Ça fait quatre ans que je vais là et je n’ai pas assisté une fois à une assemblée de plus d’une demi-heure », indique-t-il, en soulignant que le nombre de points à l’ordre du jour frise parfois la quarantaine. M. Lavoie déplore que les citoyens soient limités à cinq minutes pour poser leurs questions. « Ce n’est vraiment pas démocratique. »

Enfin, l’accès gratuit aux bâtiments municipaux pour la tenue des activités d’organismes à but non lucratif et l’amélioration de la qualité de l’eau, qu’il considère « pas buvable », font également partie de ses engagements.

Après avoir travaillé 31 ans pour Québec Cartier Mining à Port-Cartier, où il a agi comme représentant syndicat pendant deux décennies, le candidat est aujourd’hui à l’emploi de Sani-Manic. S’il est élu à l’élection du 7 novembre, il compte prendre sa retraite.

Pour sa part, le maire sortant Joseph Imbeault a annoncé en mai qu’il sollicitera un troisième mandat.

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