Dixie Lee manque de poulets à Baie-Comeau

Par Charlotte Paquet 11:10 AM - 21 septembre 2021
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Le restaurant Dixie Lee de Baie-Comeau connaît des problèmes d’approvisionnement en poulets en raison d’une grève chez son distributeur, Colabor. Aussi, son ouverture est incertaine pour mercredi, tandis qu’il est d’ores et déjà assuré que les portes demeureront closes jeudi.

Le restaurant Dixie Lee de Baie-Comeau vit des jours difficiles. À la pénurie de personnel d’expérience s’ajoute maintenant un problème d’approvisionnement en poulets dû à une grève de sept jours à l’entrepôt de Lévis de son distributeur, Colabor.

La situation rend l’ouverture du restaurant incertaine pour la journée de mercredi, tandis qu’il est d’ores et déjà assuré que les portes seront fermées jeudi, avertit sa copropriétaire Marie-Ève Pelletier, à l’intention de sa clientèle.

Il s’en est même fallu de peu pour que la pénurie de poulets oblige le commerce à suspendre ses activités pour le reste de la semaine, soit jusqu’à la réception de la prochaine commande de Colabor le 27 septembre.

Heureusement, les innombrables appels à l’aide lancés par Mme Pelletier depuis lundi auprès d’autres distributeurs au Québec et de commerçants de la Manicouagan ont porté fruit. Olymel a finalement accepté de lui livrer de la volaille pour vendredi. C’est donc dire que le service reprendra ce jour-là.

« Ça fait au-dessus de 20 ans que je suis avec Colabor et c’est la première fois que ça arrive », indique la restauratrice, qui reçoit trois livraisons par semaine habituellement.

Voilà deux semaines, Dixie Lee avait été en rupture de stock de poulets, ce qui l’avait obligé à fermer ses portes plus tôt un samedi et toute la journée du dimanche. Depuis, il a été décidé de laisser les portes closes les dimanches, de façon à permettre au personnel de souffler un peu.

« J’ai décidé de ne pas brûler tout le monde pour maintenir un bon service le reste de la semaine », explique la copropriétaire, qui compte 16 personnes à son emploi. « Ça fait quand même un bout qu’on se bat à rester ouvert », conclut-elle, avec un peu de découragement, en faisant référence au passeport vaccinal et à l’enjeu de main-d’œuvre.

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