Le Drakkar est loin du début de saison souhaité

Par Steeve Paradis 3:00 PM - 19 octobre 2021
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Le Drakkar est parvenu à créer du trafic devant le but adverse lors de son match contre Sherbrooke vendredi, mais cette façon de jouer devra se répéter à toutes les rencontres, a de nouveau répété le pilote Jean-François Grégoire. Photo Mario Dechamplain

Une seule victoire en six rencontres jusqu’ici, une attaque anémique, une défensive généreuse. Ce n’est évidemment pas le début de saison souhaité par l’entraîneur-chef du Drakkar, Jean-François Grégoire, qui s’est sûrement préparé à répéter souvent le même message en 2021-2022.

« Non », a rapidement lancé le pilote lorsqu’on lui a demandé s’il était satisfait du départ des siens. Les résultats, même s’ils ne sont pas au rendez-vous, ce n’est pas nécessairement important, a-t-il rappelé. Tout est dans la manière. « Sur les 18 périodes jusqu’ici, on en a eu plusieurs où on a fait les bonnes choses, mais il faut que les actions soient toujours à 100 %, a-t-il soutenu. Notre gestion de la rondelle, c’était meilleur (dimanche). Ça, on le travaille.

« Présentement, ce qu’on doit faire, c’est de sortir d’une zone de confort et aller au filet. On travaille encore sur les mêmes choses. Su tu veux avoir du succès individuellement, il faut que tu ailles dans la cuisine », a-t-il enchaîné.

Aller au filet, voilà un geste que les attaquants du Drakkar n’exécutent pas à tous les matchs, loin s’en faut. Ils l’ont fait vendredi contre Sherbrooke, et ça a rapporté six buts. Ils ne l’ont pas fait dimanche et ils ont été blanchis. En six matchs, les Nord-Côtiers ont inscrit 12 buts. Seuls les Tigres de Victoriaville (11 en 7 matchs) font pire à ce chapitre, mais ils ont tout de même trois points au classement de plus que le Drakkar.

Et quand les occasions se présentent, les jeunes troupiers du Drakkar doivent atteindre la cage adverse. Dimanche, à titre d’exemple, Raivis Kristians Ansons et Isaac Dufort ont tous deux bousillé des descentes en surnombre en lançant à côté du filet ennemi.

« C’est dur d’être toujours parfait dans le système, mais tu ne peux pas scrapper, en bon québécois, des opportunités d’atteindre le filet et de la mettre dedans », ne pouvait que constater le pilote.

« Un marqueur naturel, il n’a pas besoin de bien des occasions, il va la mettre dedans. On l’a vu en fin de semaine, avec le jeune (Joshua) Roy à Sherbrooke (deux buts et deux passes vendredi). On n’a pas eu besoin de lui donner 12 occasions. Il a toujours frappé le but, et pas nécessairement dans le petit coin en haut. Nous, on y a souvent avec le jeu RDS et ça se ramasse en dehors du filet, un tir pas cadré. »

Pas de la bonne façon

« C’est dur présentement, les jeunes veulent gagner, mais on ne s’y prend pas de la bonne façon, poursuit l’entraîneur-chef. On ne peut pas jouer à la victime et dire qu’on ne mérite pas ça. Tout ce qu’on touche et qui peut aller mal, ça nous fait mal. La meilleure façon d’apprendre, c’est de manger une claque, tu mets un genou au sol et tu te relèves. C’est une question de caractère. »

Rappelant que la confiance est une chose fragile, particulièrement pour une jeune équipe, Jean-François Grégoire espère que ses hommes sauront se regrouper pour leur premier voyage de trois rencontres en quatre jours dans le centre du Québec, avec un premier arrêt à Drummondville jeudi. Le Drakkar sera ensuite à Shawinigan vendredi et Victoriaville dimanche.

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