20 avril 2024
Les tests rapides de dépistage de la COVID-19 seront déployés au cours des prochaines semaines dans les écoles primaires du Centre de services scolaire (CSS) de l’Estuaire, comme partout au Québec.
« Nous sommes en effet à préparer le déploiement des tests rapides dans les écoles, mais je ne peux pas donner de date précise à ce moment-ci sur le moment où tout sera en place. Nous pouvons penser que ce sera opérationnel d’ici une semaine ou deux », confirme la régisseuse aux communications au CSS de l’Estuaire, Patricia Lavoie.
Les tests rapides de dépistage seront un outil supplémentaire pour le CSS. Ils s’ajouteront aux autres mesures de prévention mises en place pour limiter les risques d’éclosion dans les milieux scolaires.
« Ils demeurent une mesure de dernier recours et c’est pourquoi nous comptons sur la collaboration des parents pour poursuivre leur vigilance face à l’état de santé de leur enfant et pour le garder à la maison en cas de symptômes s’apparentant à ceux de la COVID », précise Mme Lavoie.
Pour les milieux scolaires, ces tests permettront d’intervenir rapidement si un enfant développe des symptômes à l’école pendant la journée et que, par exemple, il n’est pas possible pour les parents de venir le récupérer.
Pour qu’un test rapide de dépistage soit utilisé sur un enfant, les parents doivent obligatoirement donner leur accord écrit. « Les écoles sont actuellement à l’étape d’informer les parents de ce nouvel outil et de solliciter leur consentement. Le formulaire acheminé aux parents à cette fin prévoit un espace pour consentir ou refuser le test rapide et le parent est invité à compléter le document et le retourner à l’école, que la réponse soit positive ou négative », fait savoir la régisseuse aux communications.
Le consentement est valide pour toute la durée de l’année scolaire et le parent peut le retirer à tout moment en contactant l’école.
Processus
Une quinzaine de minutes est nécessaire pour que le test rapide donne un résultat positif ou négatif quant au dépistage de la COVID-19. Si le résultat est positif, l’enfant sera immédiatement placé en isolement et ses parents seront contactés pour venir le récupérer le plus rapidement possible. Ils devront par la suite prendre rendez-vous pour passer un test de laboratoire afin de confirmer le diagnostic.
« Si le résultat est négatif, l’élève pourra demeurer en classe en portant un masque. Ses parents seront également invités à surveiller ses symptômes et à prendre rendez-vous pour un test de laboratoire advenant l’évolution de ceux-ci », indique Patricia Lavoie.
Quant aux enfants dont les parents n’ont pas accepté l’utilisation des tests rapides, si l’enfant développe des symptômes au cours de la journée, les parents seront contactés pour venir le récupérer « comme c’est le cas actuellement ».
Ce sont les mêmes symptômes que ceux à surveiller depuis le début de la pandémie qui justifieront le fait d’utiliser un test rapide, « mais particulièrement la fièvre », selon la porte-parole.
Mais qui sera autorisé à utiliser les tests rapides dans les écoles? Dans chacun des milieux, la collaboration volontaire du personnel a été sollicitée. Le nombre de personnes qui ont accepté diffère d’un milieu à l’autre.
« Les directions et les personnes volontaires reçoivent une formation et participent à des webinaires afin de bien se préparer. Dans chaque région du Québec, une personne-ressource du milieu de la santé est responsable du déploiement des tests rapides et se veut la référence pour les milieux scolaires ayant des questionnements », explique Mme Lavoie.
« Les écoles seront donc prêtes à utiliser les tests dès que les personnes volontaires dans leur milieu auront été formées et que les consentements parentaux seront obtenus », poursuit-elle.
Il est à noter que pour le moment, ce sont seulement les écoles primaires qui sont visées par les tests rapides de dépistage, notamment parce qu’il s’agit d’une clientèle pour laquelle aucun vaccin n’est encore disponible.
