19 avril 2024
Incendie : Auto-Cam se réinstalle plus haut sur La Salle à Baie-Comeau
De l’extérieur du commerce Auto-Cam, les dommages semblent quasi inexistants à la suite de l’incendie, mais ils sont pourtant majeurs.
Victime d’un incendie majeur il y a six jours, le commerce Auto-Cam réinstalle ses pénates dans l’ancien édifice de la Banque Nationale au 283, boulevard La Salle à Baie-Comeau. Temporaire pour le moment, cette nouvelle adresse pourrait devenir permanente.
C’est du moins ce que laisse entendre Dean Carbonneau, copropriétaire de l’entreprise avec son frère Dany. « Dès la semaine prochaine, les clients vont pouvoir venir. Pour les prochains mois, on est là. On verra l’éventualité, si on peut rester là à long terme », mentionne-t-il, en ajoutant que les négociations avec le propriétaire des lieux seront déterminantes.
Depuis mardi après-midi, l’entreprise spécialisée dans les pièces de mécanique, l’outillage et les équipements industriels fonctionne avec tout son personnel, constituée d’une dizaine de personnes. On répond aux appels et les commandes sont livrées.
Des travaux sont évidemment à réaliser dans la bâtisse en location pour l’adapter à sa nouvelle vocation.
Cause électrique confirmée
Conclue lundi, l’enquête a révélé qu’une défaillance électrique était bel et bien à l’origine de l’incendie, survenu à 4 h 55 le jeudi 28 octobre dans le magasin du 335, boulevard La Salle.
Les dommages sont majeurs. « En arrière, c’est sûr que c’est une perte totale », assure Dean Carbonneau, en faisant référence au secteur de l’entrepôt. Pour ce qui est de l’avant du commerce, là où les clients se rendaient, le copropriétaire ignore pour le moment s’il s’agit aussi d’une perte totale.
Par contre, ce qui est confirmé, c’est qu’aucune marchandise n’est récupérable. Selon le copropriétaire, « tout est fondu en avant en raison de la chaleur intense ». La suie et l’eau ont aussi fait bien des dégâts.
Faut-il rappeler que de l’extérieur de l’édifice à partir du boulevard La Salle, les dommages à l’édifice semblent quasi inexistants.
Mercredi, un inspecteur en structure est attendu pour évaluer l’état du bâtiment, propriété des deux frères Carbonneau, et les coûts de reconstruction.
