Céline Arsenault tire sa révérence après 30 ans au Café Amélie

Par Charlotte Paquet 3:30 PM - 12 novembre 2021
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Bénévole au Café Amélie depuis 30 ans, Céline Arsenault passe le flambeau. On l’aperçoit en avant-plan (à gauche) en compagnie de Paul Joncas, Ivo Di Piazza et Denise Dion, de la corporation Église Sainte-Amélie. Photo Viviane Richard

Le Café Amélie tourne la page après 30 ans dans sa formule actuelle, maintenant que sa grande bénévole de toujours, Céline Arsenault, tire sa révérence.

Bazar annuel au profit de l’église Sainte-Amélie, l’événement prenait la forme d’un rendez-vous fraternel où il était possible de trouver des petits trésors à prix d’aubaine. Autour d’un café et de pâtisseries, les gens échangeaient en contribuant à amasser des fonds pour la sauvegarde du bâtiment patrimonial.

Tenue le 6 novembre, la dernière édition du Café Amélie a permis d’amasser près de 5 000 $. On en a profité pour honorer Mme Arsenault pour ses trois décennies de don de soi et lui souhaiter la meilleure des retraites.

« Le Café Amélie, on l’a bâti en 1990 et on l’a mis en œuvre en 1991 », raconte la bénévole, qui en a tenu les rênes pendant pratiquement un quart de siècle, tout en y étant associée pendant 30 ans.

Donner avec amour

« J’ai donné beaucoup, mais j’ai donné avec amour. Il n’y a rien qui m’a été imposé. J’ai appris beaucoup aussi. J’ai appris que ce n’est pas le talent qui fait foi de tout, c’est le travail », souligne la dame de 84 ans, au ton de voix énergique.

« Dans l’ensemble, ça m’a enrichie de bénévoles et de confiance en moi », ajoute-t-elle en parlant de décisions à prendre et d’anges qui l’aidaient en ce sens. Elle dit avoir semé beaucoup, mais avoir récolté beaucoup aussi.

Mme Arsenault n’a jamais manqué de bénévoles, mais a toujours pris soin de ne pas les épuiser. « J’ai toujours dit : si tu sais comment gérer tes bénévoles, tu vas toujours en avoir. »

La suite

Le Café Amélie disparait sous sa forme de bazar, mais devrait rester vivant par une rencontre fraternelle annuelle qu’il proposera autour d’un café et de pâtisseries, toujours au profit de l’entretien de l’église. C’est du moins l’intention manifestée par des bénévoles auprès de Céline Arsenault.

« Je les laisse faire. Je me retire. SI je ne me donne pas une qualité de vie, personne ne va frapper à ma porte pour m’en donner une », conclut-elle.

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