Jessy Major veut « gérer intelligemment » à Pointe-Lebel

Par Charlotte Paquet 2:31 PM - 23 novembre 2021
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Tombé en amour avec Pointe-Lebel à son arrivée en 2017, Jessy Major brigue les suffrages à la mairie en vue de l’élection du 28 novembre. On l’aperçoit avec sa conjointe et sa petite fille. Photo courtoisie

Le jour J approche pour l’élection à la mairie de Pointe-Lebel et Jessy Major, nouveau venu en politique municipale, espère obtenir l’appui des électeurs.

Dans la petite municipalité de la péninsule Manicouagan, l’élection générale du 7 novembre a été reconduite au 28, en l’absence de candidat à la mairie et à trois postes de conseiller.

Les choses ont changé depuis. À 31 ans, Jessy Major brigue les suffrages, tout comme René Labrosse. Ingénieur de formation et papa d’une petite fille d’un an, le Montréalais d’origine et sa conjointe sont tombés en amour avec Pointe-Lebel à leur arrivée dans la Manicouagan en 2017.

M. Major l’avoue : c’est beaucoup par devoir citoyen qu’il a posé sa candidature pour le poste de maire. Il ne pouvait admettre qu’aucun Lebelois ne démontre de l’intérêt. « Il n’y avait personne, il faut que quelqu’un le fasse. (…) Le travail, il faut qu’il soit fait et je crois être un bon candidat pour le faire. Il faut gérer intelligemment et droitement les finances publiques. »

Le jeune homme a beau n’avoir aucune expérience dans le monde municipal, il affirme avoir toujours été passionné par la politique. Il considère avoir les compétences nécessaires pour gérer une municipalité de l’envergure de Pointe-Lebel. « Je suis capable de gérer un budget et du personnel », assure celui qui a déjà assumé un poste de surintendant avec des travailleurs sous sa responsabilité.

« J’aime Pointe-Lebel et je veux que ça aille bien dans mon endroit. Ça m’intéresse de pouvoir aider la communauté », précise celui qui admet ne pas avoir mené une très grande campagne électorale. « Ce sera le pouvoir aux citoyens et le pouvoir de l’urne », ajoute-t-il en référence au scrutin de dimanche.

Aucune promesse

Avant de faire quelque promesse que ce soit, Jessy Major attend de pouvoir analyser les états financiers 2020 de la municipalité. « J’ai demandé de voir les états financiers, mais ils sont en préparation. Il n’y a aucun trimestre disponible », a-t-il expliqué.

Il craint que la situation financière de la municipalité soit plus ou moins reluisante, d’où sa décision d’attendre pour prendre des engagements. « Je suis réaliste. Ce mandat, ça risque d’être difficile », poursuit-il, en parlant de quatre années de stabilisation.

Soulignons que neuf aspirants conseillers briguent les suffrages pour les trois postes à l’enjeu.

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