Un excédent record pour le cégep

Le cégep de Baie-Comeau clôt l’année 2020-2021 avec un excédent record de 1 176 553 $. Le réinvestissement dans le réseau collégial, le contexte de COVID-19 et la hausse de 11 % du nombre d’étudiants n’y sont pas étrangers.

Adopté par le conseil d’administration du cégep à la fin novembre, le rapport financier était porteur de bonnes nouvelles pour Manon Couturier, directrice générale depuis le printemps 2021. « On n’est pas habitués aux excédents au cégep de Baie-Comeau », indique-t-elle.

Oui, le modèle de financement des cégeps a changé au profit du réseau, mais il y a aussi la pandémie qui est venue diminuer bien des dépenses planifiées au budget. Mme Couturier fait notamment référence aux économies liées à la fermeture de l’établissement en soirée et les fins de semaine pendant plusieurs mois, à l’annulation de projets étudiants et aux économies réalisées en frais de déplacements.

La hausse-surprise et bienvenue de 11 % de la clientèle étudiante, jumelée à des coûts moindres pour recruter au Québec et à l’étranger, a également eu un effet positif sur les finances.
Même chose pour les postes à pourvoir en cette période de rareté de main-d’œuvre. Leur comblement était prévu au budget.

Réinvestissements

Au total, 1,1 M$ provenant de l’excédent a déjà été affecté ici et là dans le cégep. Une partie est allée aux projets de recherche et une autre au volet sportif, entre autres pour la réfection des installations extérieures du stade Médard-Soucy. Mme Couturier précise que ses étudiants en profiteront, mais la population aussi.

Une certaine somme est réservée à l’achat d’équipements pour les trois nouveaux programmes de formation offerts au cégep, Soins préhospitaliers d’urgence, Techniques policières et Techniques de pharmacie.

« On voulait lancer un message au gouvernement que oui, il y a des surplus, mais oui, il y a des besoins », fait remarquer la directrice générale.

Le cégep conserve un surplus cumulé autour de 750 000 $, engrangé au fil des ans. « Une saine gestion collégiale, c’est de garder un certain coussin, car des coupures en éducation peuvent survenir, même si on ne se le souhaite pas », conclut Manon Couturier.