19 avril 2024
Résolu réitère son intérêt dans la relance de la papetière
Pendant que le milieu doute de sa volonté réelle de redonner vie à la papetière de Baie-Comeau, Produits forestiers Résolu assure que personne a plus d’intérêt qu’elle à la voir revivre.
Pendant qu’il tarde aux élus de la Manicouagan d’être fixés sur un projet de relance dans l’enceinte de la papetière de Baie-Comeau, Produits forestiers Résolu (PFR) tente de se faire rassurante sur ses intentions d’y voir à nouveau des activités de production.
Directeur principal, Affaires publiques et relations gouvernementales, chez PFR, Louis Bouchard dit comprendre l’impatience de la population. « La papetière, c’est le cœur de la municipalité », laisse-t-il tomber.
Rappelons qu’en dressant récemment le bilan de sa dernière session parlementaire, le député de René-Lévesque, Martin Ouellet, a exprimé ses doutes quant à la volonté réelle de PFR de vouloir assurer une deuxième vie à l’usine, fermée depuis mars 2020.
M. Ouellet n’est d’ailleurs pas le seul à penser ainsi. Le préfet de la MRC de Manicouagan et président du comité de relance de la papetière, Marcel Furlong, et le maire de Baie-Comeau ont déjà tenu des discours similaires.
Louis Bouchard réfute ces suppositions et assure du contraire. « On travaille. Il y a de l’action pour trouver une solution. Personne plus que Résolu a intérêt à revoir cette papetière en activité. « On trouve ça difficile à l’interne et on compatit avec les gens de la région. »
Des prétendants
Selon Marcel Furlong, « la compagnie a plusieurs prétendants pour sa papetière », mais évidemment, le comité de relance n’est pas impliqué dans les discussions. « La compagnie, elle va étudier les propositions en fonction de ses avantages à elle », précise-t-il.
Après s’être montré très vague quant à de telles propositions en parlant de discussions d’affaires que Résolu a pour l’ensemble de ses installations, son porte-parole a finalement confirmé que des échanges ont eu lieu concernant l’usine qui a donné naissance à la ville de Baie-Comeau.
Comme il fallait s’y attendre, M. Bouchard n’a pas voulu s’étendre sur le sujet des discussions, mais il a mentionné que les propositions devaient évidemment faire du sens pour PFR.
« Nous, on est toujours à l’écoute. On n’est fermé à aucun scénario. On n’a pas intérêt à avoir des bâtiments comme ceux-là inactifs. Ça prend des projets et un marché pour redémarrer les activités », a conclu Louis Bouchard.
