La sécheresse dans l’Ouest canadien affecte Cargill

Par Charlotte Paquet 8:42 AM - 8 février 2022
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Les volumes de grains transbordés au terminal de Cargill à Baie-Comeau ont diminué d’environ 15 % en 2021. La grande sécheresse qui a sévi dans l’Ouest canadien a fait mal. Photo courtoisie photohélico.com

La céréalière Cargill de Baie-Comeau a accusé une baisse de volume d’environ 15 % en 2021 avec le transbordement de 1,2 million de tonnes de grains à ses installations.

Si le soya canadien s’est maintenu par rapport à 2020, ça n’a pas été le cas du côté du blé canadien et du soya américain, souligne-t-on dans le bilan annuel du terminal sous la direction de Simon Jean.

La grande sécheresse observée dans l’Ouest canadien a entraîné une baisse des récoltes de blé d’environ 30 % et la céréalière en a reçu les contrecoups au chapitre des volumes.

Comme le blé représente plus de 65 % du volume de grains transbordé à Baie-Comeau, la céréalière s’attend à ce que les faibles récoltes de 2021 se feront également ressentir dans les activités du terminal cette année. Elle s’attend à ce que ce soit le cas au moins jusqu’à ce que les récoltes de 2022 arrivent l’automne prochain.

Soulignons que la dernière année a été marquée par le déchargement de 51 barges de lac et le chargement de 34 navires océaniques aux installations de la baie des Anglais, où travaillent 54 personnes.

Plus de la moitié du grain chargé a pris la mer en direction de l’Afrique, notamment au Ghana et en Algérie. L’Europe de l’Ouest et les pays du Moyen-Orient sont d’autres marchés desservis.

Fait à noter, le premier navire de 2022 a quitté Baie-Comeau à destination de l’Espagne avec une cargaison de 59 000 tonnes métriques de soya américain.

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