Geneviève Rioux récolte 4 500 $, un quadriporteur, des gâteries et beaucoup d’encouragements

Par Charlotte Paquet 6:00 AM - 11 février 2022
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On aperçoit Geneviève Rioux et soeur Jeannette Lord lors du lancement de la campagne de financement au début de décembre.

La campagne de financement au profit de Geneviève Rioux a permis d’amasser 4 500 $ en deux mois pour afin d’adoucir le quotidien de la Baie-Comoise malade et sans revenus pour le moment, hormis 500 $ par mois en allocations familiales.

L’appel à la générosité du public est terminé depuis la fin du mois de janvier. En plus de dons en argent, la maman d’une adolescente et de deux jeunes adultes autonomes a été gâtée de différentes façons, un véritable baume pour celle qui traverse des moments très difficiles depuis plusieurs mois, voire quelques années à la suite d’un accident de travail.

« J’ai traversé des moments difficiles plus d’une fois. Cette fois, j’ai pensé que je ne verrai jamais la lumière au bout du tunnel », a souligné celle qui a songé à en finir vers la fin de l’automne. « Je ne vous remercierai jamais assez pour tous les dons que vous m’avez faits. Sachez que vous m’avez aidée plus que vous pouvez imaginer », a-t-elle écrit dans un petit mot destiné aux donateurs d’argent, mais aussi de petites gâteries pour Noël et même d’un quadriporteur qui lui sera très utile une fois la neige fondue.

On se souviendra que sœur Jeannette Lord, fondatrice de l’Accueil Marie-de-l’Incarnation, à qui Geneviève Rioux voue une reconnaissance sans bornes, lui a donné un sérieux coup de main pour l’organisation de la campagne. Inquiète des propos et du découragement de celle qu’elle connaît depuis la naissance de son premier enfant, la religieuse ursuline l’a convaincue à solliciter l’aide de la population et a ouvert un compte en banque pour le dépôt des dons.

Cette dernière est quasi confinée à son fauteuil roulant après être tombée sur les fesses, en 2017, sur le plancher du restaurant où elle travaillait. En septembre dernier, elle s’est fait couper les vivres par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité (CNESST) sous prétexte qu’elle pouvait retourner au travail. Une demande d’aggravation d’état est toujours en analyse, indique Geneviève Rioux.

Son état de santé ne s’améliore pas, loin de là, selon elle. Les médicaments qu’elle ingurgite entraînent d’autres problèmes. C’est d’ailleurs les effets de cette médication sur son œsophage qui expliquent son hospitalisation pendant deux semaines en décembre. Elle a reçu son congé le 24 du mois. « Je n’ai pas d’autres moyens de faire passer mes crises que d’aller à l’hôpital. Je prends la vie un jour à la fois », conclut-elle.

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