Au tour de la CSN d’appuyer TREQ

Par Charlotte Paquet 4:53 PM - 15 février 2022
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Guillaume Tremblay (photo), président du Conseil central Côte-Nord (CSN), était accompagné de la troisième vice-présidente de la CSN, Katia Lelièvre, et des députés Martin Ouellet et Joël Arsenau, lors d’un point de presse pour inviter le gouvernement caquiste à considérer le projet présenté par la coopérative TREQ dans son plan de relance du transport aérien.

Le Parti québécois reçoit un appui de taille, celui de la CSN, dans sa croisade en faveur de la coopérative TREQ comme meilleure solution pour desservir les régions du Québec en transport aérien.

En point de presse à l’Assemblée nationale mercredi après-midi, Katia Lelièvre, troisième vice-présidente de la CSN, et Guillaume Tremblay, président du Conseil central de la Côte-Nord (CSN), ont joint leur voix à celles de Joël Arseneau, député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti québécois en matière de transports, et de Martin Ouellet, député de René-Lévesque et leader parlementaire, pour réclamer que le gouvernement de la CAQ donne un appui clair et concret à la coopérative TREQ et dépose rapidement son plan de relance du transport aérien.

Les deux députés ne peuvent évidemment que se réjouir de cette prise de position. Comme l’a si bien souligné M. Arseneau, « qu’un regroupement de travailleurs aussi important que la CSN vienne appuyer le projet de TREQ » est une bonne nouvelle qui s’ajoute aux 15 000 membres de la coopérative et aux 4 500 signataires de la pétition déposée récemment à l’Assemblée nationale.

Bon pour les régions

Mme Lelièvre a pris la parole pour indiquer qu’avec ses 23 bureaux régionaux, la CSN a à cœur la défense des intérêts des régions. « Ça fait partie de notre ADN. Il est plus que temps d’appuyer un projet qui va être porteur pour l’ensemble des régions, qui va bénéficier aux citoyens par des tarifs qui vont être abordables », a-t-elle lancé.

Elle a rappelé les nombreux appuis reçus par le projet coopératif avant d’indiquer qu’il ne manquait plus que celui du gouvernement du Québec. « Pourquoi le gouvernement hésite-t-il encore pour regarder cette solution-là comme une solution viable pour l’ensemble des régions? » Pour la vice-présidente, il ne fait aucun doute que la solution doit passer par TREQ, et ce, pour favoriser le développement économique, social, culturel et touristique.

Tout en indiquant que le projet de la coopérative fait l’unanimité parmi l’ensemble des élus de la Côte-Nord, Guillaume Tremblay n’a pas manqué de souligner qu’un aller-retour Sept-Îles/Montréal coûte actuellement 1 200 $ et que, grâce à son modèle d’affaires, TREQ l’offrirait à 350 $. C’est l’une des raisons pour lesquelles, a-t-il dit, la CSN appuie la coopérative.

« C’est pas juste la Côte-Nord qui a besoin d’être reliée au reste du Québec », a pour sa part précisé le député Martin Ouellet. Selon lui, c’est tout le Québec qui gagnerait à voir ses régions reliées entre elles.

Il a invité le gouvernement à emboîter le pas à la mobilisation en faveur de la coopérative.

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