Le prêt d’équipements sportifs deviendra réalité dans les bibliothèques Alice-Lane à Baie-Comeau et Louis-Ange-Santerre à Sept-Îles
Le partenariat entre l’Unité régionale loisir et sport Côte-Nord et les bibliothèques Alice-Lane à Baie-Comeau et Louis-Ange-Santerre à Sept-Îles pourrait, à titre d’exemple, permettre le prêt d’équipements pour la pratique du soccer. Photo Pixabay
La bibliothèque Alice-Lane à Baie-Comeau et la bibliothèque Louis-Ange-Santerre à Sept-Îles prêtent déjà des livres, revues et DVD, mais elles se préparent à étendre leur offre aux équipements et au matériel pour la pratique de sports et d’activités récréatives et de plein air par l’entremise d’un projet piloté par l’Unité sport et loisir Côte-Nord (URLS).
Grâce à une aide financière de 49 500 $ obtenue dans le cadre de la Mesure de soutien aux centrales d’équipements récréatifs, sportifs et adaptés, un programme financé par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, l’URLS fera l’acquisition de divers articles, comme des raquettes, des bâtons de marche et de ballons de soccer, à titre d’exemples, au bénéfice des citoyens.
Par sa participation au projet, l’URLS veut « favoriser l’accessibilité au matériel et promouvoir l’activité physique, le sport et le plein air », précise Joliane Poirier, agente de développement. Selon elle, il pourrait aussi permettre à des gens d’essayer la pratique d’une activité avant de se lancer dans un achat.
C’est bien beau obtenir des fonds pour acquérir des équipements et du matériel, mais encore faut-il les rendre facilement accessibles pour la population. Le choix de mettre les deux bibliothèques dans le coup s’est imposé, souligne Joliane Poirier, agente de développement à l’URLS, en faisant référence à leurs heures d’ouverture étendues et à leur expertise en matière de prêts.
Interpellées pour participer au projet, les deux bibliothèques ont répondu présentes. Elles s’apprêtent d’ailleurs de lancer un sondage auprès de leur population pour connaître leurs besoins en matière de sports d’équipe et individuels ainsi que d’activités hivernales et estivales. Les gens ont jusqu’au 6 mars pour y répondre. Les résultats permettront à l’URLS de mieux cibler les achats à faire.
Une chose est sûre, les équipements trop volumineux ou demandant d’entretien sont à proscrire.
Échéancier
Pour le moment, aucun échéancier n’est fixé pour la concrétisation du projet, mais Mme Poirier affirme que le plus tôt sera le mieux.
Elle n’ose pas avancer une date, car elle ignore si les fournisseurs pourront répondre aux commandes rapidement. Elle rappelle qu’avec la pandémie, bien des ruptures de stock ont été observées. « Idéalement, on voudrait faire un lancement officiel avec le matériel dans toutes les centrales. »
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