Mars est le mois de la prévention de la fraude

Par Dave Kidd 1:13 PM - 1 mars 2022
Temps de lecture :

Le sergent Louis-Philip Bibeau de la Sûreté du Québec Photo Courtoisie

L’an dernier, les pertes financières reliées aux fraudes ont atteint plus de 30 M$. Un montant qui justifie la pertinence du mois de la prévention de la fraude.

Cette campagne est co-présidée par le Centre antifraude du Canada, la Gendarmerie royale du Canada et le Bureau de la concurrence. La Sûreté du Québec y participe en collaboration avec la Banque du Canada et plusieurs autres partenaires, dont le Forum de la prévention de la fraude.

Le thème retenu cette année est « Flairez l’arnaque ». Des arnaques, il y en a vraiment de tous les types. « Aucun stratagème n’est laissé de côté. Les fraudeurs sont très imaginatifs. De la fausse accusation en Europe au remboursement de la part d’une société d’État, tout y passe », comment le sergent Louis-Philip Bibeau de la Sûreté du Québec.

Le Québec se situe au premier rang au Canada en 2021 en ce qui a trait au nombre de fraudes d’identité. « C’est le type de fraude le plus fréquent depuis l’année dernière, selon le Centre antifraude du Canada », ajoute le sergent Bibeau.

La fraude a occasionné plus de 30 millions de pertes financières au Québec tous types de fraudes confondus.

Les forces de l’ordre ont beau multiplier les opérations et avoir des spécialistes dans ce domaine, la vigilance demeure le meilleur moyen de contrer les fraudeurs. « On doit faire preuve de scepticisme vis-à-vis les offres trop attirantes, valider l’information et s’interroger sur l’appât d’un gain trop facile. Ces simples gestes peuvent leur éviter plusieurs ennuis », mentionne aussi le policier du service des communications de la SQ.

Pour sensibiliser la population, le livret La Fraude en 3D, développé dans le cadre d’une collaboration entre la Banque du Canada, la Sûreté du Québec et plusieurs partenaires a été produit. Il encourage la population à détecter, dénoncer et décourager tous types d’arnaques.

La police rappelle également que les fraudeurs misent généralement sur la méconnaissance, la vulnérabilité des victimes, le sentiment d’urgence, l’autorité ou encore la rapidité pour arriver à leurs fins.

Partager cet article