Le grand patron de Résolu de passage chez SDO

Par Charlotte Paquet 6:00 AM - 21 mars 2022
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Les opérations forestières de Scierie des Outardes se transporteront du côté de la rivière aux Outardes en 2023. On voit l’usine et la rivière sur ce cliché. Photo René Méthot

Scierie des Outardes a reçu de la grande visite en début de semaine dernière avec le passage de Rémi G. Lalonde, président et chef de la direction de Produits forestiers Résolu (PFR), et de Hugues Simon, vice-président du secteur des produits du bois.

M. Lalonde en a profité pour rencontrer les employés, tout comme il l’avait fait en 2021, mais également s’accorder cette fois-ci un tour complet des installations de Pointe-aux-Outardes.

La visite de M. Lalonde avait, semble-t-il, un autre but, celui de discuter avec les promoteurs d’un projet de développement lié à l’usine. Interpellé à ce sujet, Bernard Plante, président de la section locale 22 du syndicat Unifor, a refusé de s’avancer sur sa nature, tout en assurant que s’il se concrétise, ce serait une excellente nouvelle pour la région.

Également questionné, le porte-parole de PFR, Louis Bouchard, a affirmé n’avoir rien de nouveau à annoncer, ni pour l’usine de sciage et ni pour la papetière de Baie-Comeau. Dans le cas de cette dernière, il s’est contenté de dire qu’elle est toujours « fermée pour une période indéterminée », une fermeture qui s’étire depuis le 28 mars 2020.

Ça plane!

Selon M. Plante, l’usine de sciage, où travaillent plus ou moins 140 personnes, connaît de beaux jours. « Ça va très bien actuellement. Ils (PFR) font à peu près 4 M$ de profits par mois juste à la scierie. Le prix du bois est bon et ils ont du cashflow en masse. »

Toujours d’après lui, l’entreprise se prépare aussi à transférer ses coupes de bois du côté de la rivière aux Outardes en 2023. « Le côté Toulnoustouc et 389 (route) va avoir été nettoyé comme il faut », dit-il.

Le président se réjouit d’ailleurs du transfert de parterre de coupe, car il nécessitera des investissements. « Ils mettent un campement d’à peu près un million de dollars, ils achètent des megaloads, il y a les chemins forestiers. »

« C’est aussi une bonne chose en ce sens que du côté Outardes, il y a du bois pour 10, 15 ans minimum », ajoute celui y voit un signe encourageant pour la poursuite des activités de sciage.

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