La Cantine chez Armande célèbre ses 60 ans d’existence

Par Daniel Naud 3:40 PM - 3 août 2022
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Linda Tremblay (à gauche) propriétaire de la cantine, en compagnie de sa fille Bianca Pinel (à droite) qui envisage d’acheter l’entreprise familiale dans les prochaines années.

Bien connue dans le secteur, la Cantine chez Armande à Chute-aux-Outardes fête ses
60 ans d’existence. Et les trois générations de femmes qui mettent la main à la pâte
depuis la fondation de l’entreprise n’ont qu’un ingrédient dans leur recette du succès;
l’amour du métier.


Depuis son ouverture en juillet 1962, Chez Armande n’a jamais cessé de progresser et
de s’adapter. Elle s’est bâtie une solide réputation, notamment avec son fameux
« chicken boom », inventé dès les tous débuts par sa fondatrice, Armande Deschênes.


Toutefois, au-delà du menu offert à la clientèle, ce fleuron de la Péninsule Manicouagan
est une affaire de famille. En effet, dès l’âge de 16 ans, Linda Tremblay, la fille
d’Armande, commençait à travailler dans l’entreprise, pour en devenir la propriétaire en
2009.


C’est vers le même âge que Bianca Pinel, la fille de Mme Tremblay, s’est à son tour jointe
à l’équipe.


« Ça a été notre première job à toutes les deux. Nous n’avons jamais travaillé ailleurs
qu’ici », explique Mme Pinel. « Ma mère et moi, nous avons toujours été là. Nous avons
presque accouché dans la cantine! » poursuit-elle dans un éclat de rire.


Selon l’actuelle propriétaire, il faut offrir de la variété à la clientèle. « À chaque fois qu’il
y avait un festival dans le coin, on inventait un nouveau hamburger, et on cessait de
l’offrir quand le festival était terminé. Le seul que nous avons gardé, c’est le champi-
burger », nous raconte Mme Tremblay.


À l’image de Mme Deschênes, qui ne résiste pas à la tentation de venir faire son petit tour
à l’occasion, bien qu’elle soit à la retraite, c’est la passion qui anime sa fille et petite-
fille. Et ce, malgré la fatigue et le nombre d’heures passées devant les plaques de
cuisson.


« Ici, c’est ma vie. Je considère mon équipe d’employés comme ma famille. Aussi, une
des forces pour réussir, c’est de collaborer avec les autres entreprises. J’ai toujours
respecté mes compétiteurs et collaboré avec eux, car tout le monde a le droit de vivre »,
confie Mme Tremblay, qui n’a qu’un désir pour l’avenir de la cantine.


« Je souhaite que ça reste dans la famille pour encore quelques générations. Au moins,
pour fêter le centenaire! Pour faire un chiffre rond », lance-t-elle en riant.

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