TZ Baie-Comeau fait face à un changement d’attitude de la part de la population
Mélanie Amyot, superviseure des opérations, responsable du recrutement et elle-même bénévole, se fixe comme objectif d’établir une liste d’accompagnateurs occasionnels.
Au-delà des pertes de revenus, le problème majeur qui ébranle actuellement
l’organisme TZ Baie-Comeau est un changement marqué dans les habitudes du public.
Depuis le début de la pandémie, les demandes de raccompagnements sont à la baisse,
et cette tendance se poursuit malgré un retour progressif à la vie normale.
Bien que la situation financière se soit quelque peu stabilisée, le volume d’appels est en
chute, sans compter que le nombre de membres est passé de 850 en 2019 à 541
actuellement.
« C’est constamment 50 à 60 % de baisse de la demande et c’est la même chose pour
les renouvellements de cartes de membres », déplore Yves Michaud, président de TZ
Baie-Comeau. « Les gens ont perdu l’habitude de demander des raccompagnements
durant la pandémie, et même si la situation revient à la normale, ils n’ont pas repris
cette bonne habitude. »
Ce qui inquiète l’équipe de TZ, c’est que les gens n’ont pas cessé de consommer d’alcool
au même rythme qu’ils ont délaissé les services de l’organisme. Selon l’organisation, il
est possible de présumer qu’il y a plus de gens, maintenant, qui conduisent avec les
facultés affaiblies.
« Donc il faut recommencer à sensibiliser les gens sur les risques qu’ils courent pour
qu’ils retrouvent le réflexe de nous téléphoner pour des raccompagnements. Et qu’ils
redeviennent membres de notre organisme. Il faut viser la prévention et l’implication »
ajoute M. Michaud.
L’adhésion des entreprises aussi en déclin
La direction de TZ Baie-Comeau s’inquiète tout autant du faible taux de renouvellement
des entreprises membres, et leur rappelle qu’un partenariat avec l’organisme est une
plus-value lors de certains évènements festifs. « C’est un coût minime pour une
entreprise afin d’offrir des avantages et la sécurité à ses employés par notre service de
transport sécuritaire ».
D’un même souffle, Mélanie Amyot, superviseure des opérations, responsable du
recrutement et elle-même bénévole, souligne l’importance de la participation du public
en tant que bénévole et mentionne que le nombre d’heures de disponibilité importe
peu, car elle se fixe comme objectif d’établir une liste d’accompagnateurs occasionnels.
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