Le Bloc demande aux églises d’ouvrir les archives pour les autochtones
Marilène Gill, députée de Manicouagan et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Affaires autochtones et du Nord, et Simon-Pierre Savard-Tremblay, député du Bloc Québécois dans Saint-Hyacinthe-Bagot. Photo courtoisie
La députée de Manicouagan et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Affaires autochtones et du Nord, Marilène Gill, était sur la colline parlementaire à Ottawa, le 29 août, pour participer au hissage du drapeau des survivants.
« C’était la chose à faire. Ce drapeau commémoratif a été créé par les survivants pour témoigner de leur souvenir et pour rendre hommage à tous les survivants des pensionnats, aux familles et aux communautés touchées par ce système absolument odieux. Magnifiquement, fièrement, voilà qu’il flotte sur la colline parlementaire », mentionne la députée dans son communiqué de presse.
Le Bloc Québécois exige que le gouvernement fédéral offre aux communautés autochtones les ressources nécessaires afin de tourner la page sur la triste réalité des pensionnats autochtones. Le Bloc exige également plus de transparence de la part de l’Église, entre autres en demandant à l’institution d’ « ouvrir ses archives ».
« Oui, la levée du drapeau des survivants est un symbole important et nécessaire. Toutefois, le fédéral doit se garder de croire que ce sera suffisant. Des actions concrètes devront suivre afin d’avancer sur le chemin de la vérité et de la réconciliation. J’y veillerai personnellement. Au nom du Bloc Québécois, je réaffirme ma volonté inébranlable à porter la voix des Innus, des Naskapis et de tous les peuples autochtones à la Chambre des communes », déclare Mme Gill en terminant.
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