Une soirée tout en souvenirs et en nostalgie pour les 30 ans du Centre des arts
Le spectacle En direct du 30e a permis de se remémorer d'innombrables souvenirs. Une soirée de lancement réussi pour les festivités entourant les trois décennies d'existence du Centre des arts de Baie-Comeau. Photo Créations Sabrina
Une soirée tout en souvenirs et en nostalgie a marqué, vendredi, le coup d’envoi des neuf jours de célébrations du Centre des arts de Baie-Comeau pour son 30e anniversaire. Et ce lancement a été on ne peut plus réussi.
En direct du 30e, un spectacle inspiré de la populaire émission En direct de l’univers, a permis au public de se rappeler d’innombrables moments mémorables et touchants couvrant ces trois décennies d’existence grâce aux quatre invités reçus par Simon Philibert, animateur pour l’occasion.
La directrice générale et artistique du Centre des arts et son directeur artistique, Marielle-Dominique Jobin et Richard Beaulieu, ainsi qu’Alain Aubé et Denise Arsenault, respectivement ancien agent de développement et ex-directrice générale et artistique, sont venus tour à tour raconter leurs souvenirs les plus chers et leurs coups de cœur.
Comme l’a précisé M. Philibert, le spectacle a été bâti à partir de moments précieux identifiés par chaque invité dans un questionnaire. Au fur et à mesure qu’ils se remémoraient des souvenirs marquants avec différents artistes, tout près d’eux sur la scène, Jordan Lévesque et Audrey-Louise Beauséjour y allaient d’interprétations de pièces ayant marqué l’histoire de la salle de spectacle.
Les spectateurs ont souri en entendant Marielle-Dominique Jobin raconter que le grand Mario Pelchat faisait ses vocalises dans sa Honda Civic pendant le trajet entre l’aéroport à Pointe-Lebel, où elle était aller le quérir, et Baie-Comeau. Elle a aussi relevé le charisme et la simplicité de Marc Dupré, pourtant arrivé en région à bord de son jet privé.
Les voix et les textes de Francine Raymond et Marie-Denise Pelletier font partie des souvenirs précieux de Richard Beaulieu, qui œuvre au Centre des arts depuis plus de deux décennies. Il a aussi exprimé son petit faible pour Zachary Richard.
Invité à son tour à se remémorer des pans du passé, Alain Aubé n’a pas manqué de souligner l’histoire derrière la formule à succès d’InnuRassemble. « Une des plus grandes réussites du Centre des arts et c’est unique à la grandeur du Québec », a-t-il mentionné.
L’ancien agent de développement a aussi souligné la vivacité d’un Gilles Vigneault, malgré son âge avancé, et le cœur sur la main d’un Samian, qui, à pied levé, a accepté de rencontrer les jeunes du Pavillon Richelieu alors que son horaire était réglé au quart de tour.
Ovation debout
À son arrivée sur scène, Denise Arsenault a eu droit à une ovation debout. Le public n’a pas oublié le rôle majeur de la grande dame dans l’histoire du Centre des arts.
Tout comme venait de le faire son collègue de l’époque, Mme Arsenault s’est attardée, et avec raison, sur le fait que la salle de spectacle de Baie-Comeau a été la seule parmi une centaine au Québec à obtenir la note A lors d’une première évaluation effectuée à une certaine époque, évaluation qui n’a jamais été reprise par la suite. Cette note, a-t-elle dit, constitue sa plus grande fierté de ces 30 dernières années.
L’ex-directrice générale et artistique a rappelé l’importance de doter la Manicouagan d’une telle salle en 1992. « C’était nécessaire et le public nous le prouve », a-t-elle martelé tout en soulignant que le Centre des arts appartient aux citoyens de Baie-Comeau.
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