Québec solidaire réitère son engagement auprès des communautés autochtones
Audrey Givern-Héroux, qui brigue les suffrages dans René-Lévesque réitère son engagement à améliorer sa connaissance de l’innu-aimun, dont elle a commencé l’apprentissage à l’Université de Montréal plus tôt cette année.
Les candidates de Québec solidaire de la Côte-Nord annoncent qu’un gouvernement solidaire travaillerait en étroite collaboration avec les communautés autochtones, notamment avec les communautés innues de la région, dans un rapport de nation à nations.
Dans un communiqué, les candidates QS de la Côte-Nord ont fait savoir qu’elles s’engagent à continuer de protéger l’innu-aimun et à travailler à la valorisation de cette langue auprès de l’ensemble de la population de la région.
« La vraie langue innue est celle du territoire. Elle est liée à notre identité autochtone et au mode de vie ancestral. Nos aînés, nos gardiens du savoir sont nos enseignants et ils se font de plus en plus rares. Il y a une grande urgence d’agir pour la survie de l’Innu, dans tous les sens du terme (de la langue, de la culture, du territoire) », a déclaré Uapukun Mestokosho, candidate dans Duplessis et elle-même membre de la communauté innue.
« Je réitère mon engagement à améliorer ma connaissance de l’innu-aimun, dont j’ai commencé l’apprentissage à l’Université de Montréal plus tôt cette année. Je veux développer une véritable communication avec les Premières Nations de la région, et je veux le faire en déconstruisant les siècles d’assimilation culturelle passés », a précisé de son côté Audrey Givern-Héroux, qui brigue les suffrages dans René-Lévesque.
Adopter le principe de Joyce
Comme le réclament les nations autochtones du Québec, QS et ses candidates se sont également engagés à adopter le principe de Joyce dans un premier mandat.
« Joyce a eu le courage de montrer au monde entier ce que le racisme systémique peut faire. Les impacts intergénérationnels coloniaux nous affectent tous. Les reliques de ce système défaillant n’ont plus lieu d’être en 2022. Tout le monde, Autochtones comme allochtones, doit participer à la construction d’un nouveau système », a mentionné Mme Mestokosho.
Journée nationale de la vérité et de la réconciliation
Finalement, les deux candidates rappellent que la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, qui se déroule le 30 septembre, est importante dans la démarche de réconciliation entre les allochtones et les Premières Nations et les Inuits.
« À Québec solidaire, nous désirons en faire un jour férié pour conserver dans notre mémoire collective les évènements tragiques vécus par les nations autochtones, mais aussi pour apprendre du passé. C’est également une manière de montrer aux peuples autochtones notre sincère soutien et notre désir d’écrire le futur ensemble », a expliqué Mme Givern-Héroux.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.