Diminution du déficit et démissions de conseillers à Pointe-Lebel
Sur cette photo prise en août, on aperçoit les membres du conseil municipal en compagnie du directeur général, Xavier-Émile Kauffmann, assis à droite. Jeannot Beaudin et Carole Therrien, debout et au centre, ont remis leur démission la semaine dernière. On reconnaît aussi Dany Lafontaine, Marc Allicy, Jacques Ferland et, assis au centre, Gino Boucher.
Les élus de Pointe-Lebel ont adopté, jeudi, les états financiers vérifiés de 2021, qui révèlent un déficit de 38 368 $. En mai, lors de l’adoption des états financiers de 2020, la municipalité était dans le rouge de 287 762 $.
Pointe-Lebel vient donc d’effacer l’important retard qu’elle traînait pour l’adoption de ses résultats financiers annuels.
« Le bilan est déficitaire pour une deuxième année, mais ça n’a rien à voir avec le bilan déficitaire de 2020 », a fait remarquer Xavier-Émile Kauffmann, directeur général embauché en mai 2022. Ce manque à gagner s’expliquait notamment par des projets réalisés pour lesquels les subventions étaient toujours attendues.
« Une partie des subventions a été reçue et on a réduit le déficit et la dette », ajoute M. Kauffmann. Cette dette à long terme est passée de 3 144 000 $ au 31 décembre 2020 à 2 900 000 $ un an plus tard. « On ne pouvait pas baisser plus parce qu’on avait un déficit à rattraper. »
Les résultats financiers de 2022 devraient apporter de bonnes nouvelles, croit le directeur général
Deux démissions
Si la situation financière de la municipalité s’améliore, les choses sont loin de se replacer au sein du conseil municipal. Deux conseillers ont remis leur démission la semaine dernière. Il s’agit de Carole Therrien et Jeannot Beaudin.
Ces deux postes vacants s’ajoutent à celui de maire, à la suite du départ de René Labrosse en septembre. Ce dernier a été déclaré inéligible à occuper sa fonction puisqu’il n’habitait pas Pointe-Lebel depuis au moins 12 mois au moment de poser sa candidature pour l’élection de novembre 2021.
C’est donc dire que trois postes iront en élection bientôt. D’ici là, le maire suppléant, Gino Boucher, doit composer avec un conseil très réduit, à la limite même du quorum pour la tenue des assemblées. Si un seul conseiller est absent, les séances ne peuvent se tenir.
Questionné sur son intérêt pour l’élection à la mairie, M. Boucher a répondu que sa décision dépendrait de la ou des personnes qui posent leur candidature. Il a aussi rappelé que la municipalité mène de front plusieurs dossiers chauds.
S’il décidait de briguer les suffrages, ce n’est pas trois, mais bien quatre des sept postes du conseil municipal qu’il faudrait combler lors d’une élection partielle.
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