Hockey autochtone : une grande réflexion s’amorce…

Par Alexandre Caputo 1:00 PM - 12 octobre 2022 Initiative de journalisme local
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Francis Verreault-Paul, ancien des Saguenéens de Chicoutimi, agissait comme consultant externe pour les réflexions sur le hockey autochtone. Il a aussi présidé l’évnement d’inauguration du Centre d’entraînement cognitif PAC.

Le hockey autochtone était au cœur de discussions les 5 et 6 octobre à Uashat, alors qu’étaient rassemblés plusieurs intervenants du milieu sportif, mais aussi des chefs innus.

Le Cercle de mise au jeu en était à une première édition, événement régional sur le hockey autochtone et son écosystème scolaire et associatif.

L’événement avait pour objectif de travailler de façon concertée dans un espace novateur pour des partenariats durables et porteurs qui favoriseront l’accessibilité du hockey pour les jeunes des Premières Nations.

Parmi les acteurs présents, le directeur général de Hockey Québec, Jocelyn Thibault, des hockeyeurs originaires de Uashat mak Mani-utenam ayant évolué dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, soit Napessis André et Adam Jourdain, ainsi que le président-directeur général du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), Gustave Roel.

On retrouvait également Francis Verreault-Paul, originaire de Mashteuiatsh, ancien des Saguenéens de Chicoutimi.

Il agit aussi comme consultant autochtone pour le Comité québécois sur le développement du hockey, rapport demandé par le gouvernement provincial. Le milieu avait d’ailleurs décrié l’absence d’un intervenant autochtone au sein du comité.

« Je crois beaucoup en l’éducation et je crois que le sport fait partie des solutions pour garder nos jeunes à l’école, c’est pourquoi j’ai décidé de m’impliquer dans cette initiative », a-t-il dit au sujet de l’événement le cercle de mise au jeu.

Il salue d’ailleurs cette initiative.

« Le but de cette rencontre était de créer un contact avec les acteurs du sport étudiant ainsi que de présenter les structures des programmes et les réalités des communautés. À Uashat mak Mani-utenam par exemple, l’enjeu est l’accessibilité », explique Verreault-Paul.

Le sujet du racisme et de la discrimination, problème qui persiste toujours, a aussi été abordé lors de la réflexion.

De son côté, le PDG du RSEQ souhaite que les jeunes soient au centre des décisions.

« Il faut se recentrer sur les étudiants-athlètes, sur les besoins des jeunes. Il faut laisser de côté les structures. On ne représente pas des structures, on représente le bien des jeunes », a soulevé M. Roel lors de son allocution pour l’annonce du Centre d’entraînement cognitif PAC (texte de la page 4).

Avec la collaboration Sylvain Turcotte

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