Les ventes de résidences baissent à Baie-Comeau, mais pas à Sept-Îles

L’importante hausse des taux d’intérêt depuis mars 2022 s’est répercutée sur le marché immobilier résidentiel ici et là au Québec au cours du troisième trimestre. Sur la Côte-Nord, l’agglomération de Baie-Comeau termine l’exercice avec des indicateurs à la baisse, tandis que celle de Sept-Îles s’en tire plus qu’honorablement.

Selon les récentes données de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), les ventes ont diminué de 12 % de juillet à septembre 2022 par rapport à la même période en 2021 sur le territoire de la ville de Baie-Comeau et des quatre municipalités de la péninsule Manicouagan. Au total, 52 propriétés ont changé de mains.

Au cours de ces trois mois, les nouvelles inscriptions ont diminué de 8 % et les inscriptions en vigueur, de 33 %, toujours en comparaison avec le troisième trimestre un an plus tôt.

Le volume de ventes dans le résidentiel affiche une chute de 10 %, mais dans l’unifamilial seulement, on parle d’une légère hausse de 2 % du prix de vente médian, qui s’est fixé à 152 000 $. Sur une période de 5 ans, le prix médian s’est raffermi de 15 %.

Enfin, le délai de vente moyen a énormément baissé pour se chiffrer à 40 jours. Il était de 116 jours il y a un an. C’est la preuve que le marché demeure à l’avantage des vendeurs.

À Sept-Îles

Pour sa part, l’agglomération de Sept-Îles, qui englobe Uashat et Maliotenam, affiche une hausse des ventes de 5 % dans le secteur résidentiel au troisième trimestre.

Les nouvelles inscriptions ont bondi de 15 %, tandis que les inscriptions en vigueur reculaient de 30 %.

Le volume de ventes a gagné 25 %. Du côté de l’unifamilial seulement, le prix médian a augmenté de 28 % pour atteindre 262 500 $.

Enfin, là aussi les vendeurs ont trouvé preneurs plus rapidement qu’en 2021 puisque le délai de vente moyen de 58 jours représente un recul de 32 jours. Le marché immobilier est également à l’avantage des vendeurs.