25 avril 2024
Devenir, en 2025, un leader en développement durable, rien de moins. Voilà l’ambitieux objectif que se donne la Ville de Baie-Comeau, qui vient d’adopter un plan d’action en matière environnementale étoffé.
Depuis un peu plus d’une dizaine que la municipalité se préoccupe de développement durable, notamment avec le programme Ma Ville Ma Voix. Elle a également adopté des principes directeurs en la matière en 2018.
« Mais depuis quelque temps, la ville a le sentiment qu’elle peut en faire plus » en ce qui a trait à l’environnement, a affirmé le maire suppléant Serge Deschênes, qui a confié que ce plan d’action « a impressionné » les membres du conseil municipal, qui l’ont adopté à l’unanimité et qui voient dans ce plan des opportunités pour faire de véritables progrès.
Le premier geste pour en faire plus avait été posé en mai dernier, avec l’embauche d’une écoconseillère. Cette dernière, Julie Malouin, vient de déposer ce plan d’action en 6 orientations et 65 actions à poser. « Oui, c’est très ambitieux, mais réaliste », a assuré Mme Malouin. Si le plan se rend jusqu’en 2025, il est déjà amorcé en bonne partie. « On veut déployer les actions le plus vite possible », a-t-elle ajouté.
En premier lieu, l’objectif est de doter la municipalité d’outils et d’un plan d’action. « En 2024, l’accent sera mis sur l’adaptation de la réglementation et sur l’établissement de bases pour améliorer le cadre de vie et en 2025, se positionner en tant que leader en développement durable », a poursuivi l’écoconseillère.
Si le plan vise 2025, c’est qu’il s’agit justement de la première cible du Groupe d’experts intergouvernemental en évolution du climat (GIEC), qui est de plafonner la hausse d’émissions des gaz à effet de serre en 2025.
Un souhait réel
À l’heure actuelle, Julie Malouin place la performance de Baie-Comeau en matière d’environnement dans la moyenne provinciale. Elle assure cependant « sentir le souhait réel » du conseil municipal, des différents services municipaux et des partenaires d’en faire davantage à l’avenir.
Déjà, des actions à court terme sont déjà amorcées. Parmi celles-ci, on retrouve :
- Analyse de la flotte de véhicules municipaux en vue de l’électrification
- Plan directeur de verdissement municipal
- Amélioration de l’offre en transport collectif et actif
- Implantation des stations de tri dans les bâtiments municipaux
- Démarche visant à réduire la distribution d’imprimés publicitaires
Quant à l’éventuel impact financier de ce plan d’action sur les finances municipales, l’écoconseillère estime qu’il y a présentement un momentum à tirer profit avec la disponibilité de subventions gouvernementales, mais ajoute du même souffle que le plan n’a pas été précisément chiffré.
