Une paix syndicale de sept ans chez Provigo
Les 50 employés syndiqués du magasin Provigo de Baie-Comeau ont voté dans une proportion de 77 % en faveur du renouvellement de leur convention collective. Photo courtoisie
Les 50 employés syndiqués du magasin Provigo à Baie-Comeau ont une nouvelle convention collective. D’une durée de sept ans, elle est rétroactive au 2 juin 2022.
Réunis en assemblée générale lundi, les travailleurs ont entériné dans une proportion de 77 % le contenu de l’entente de principe.
« L’enjeu était une fermeture de magasin et une conversion », a avoué Roxane Larouche, représentante nationale et responsable des communications au bureau québécois des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC), syndicat représentant les employés de Provigo et de Maxi à Baie-Comeau.
Il y a quelques semaines, Loblaws a confirmé que le magasin des Galeries Baie-Comeau fermerait ses portes en février 2023 pour les rouvrir environ deux mois plus tard sous la bannière Maxi. Pendant la fermeture, les travailleurs seront relocalisés au marché Maxi du boulevard Laflèche ou même à celui de Port-Cartier, s’ils le désirent.
Gains importants
Parmi les gains réalisés, notons la hausse de salaire de 2 % à la signature de la convention, d’un autre 2 % à la réouverture en tant que magasin Maxi et d’un 2 % en juin 2023. Une augmentation identique sera ensuite accordée en juin de chaque année jusqu’en 2029 pour les salariés au maximum de l’échelle salariale, qui s’établit à 15,69 $ pour la classe 1 et à 16,80 $ pour la classe 2.
Comme le précise le négociateur des TUAC, Éric Jalbert, en plus de la bonification salariale de 2 % à la réouverture après les travaux de conversion du magasin, les employés recevront une prime variant de 500 $ à 2 000 $. Cette mesure vise à encourager la réintégration au travail des employés dans le nouveau Maxi.
Fait à noter, les travailleurs qui ne sont pas au maximum de l’échelle salariale bénéficieront d’un ajustement monétaire supplémentaire à chaque échelon.
Les primes de nuit sont également bonifiées, tout comme les primes pour le remplacement de gérants de rayon. ” Tout ce qu’il y a de primes et de bonis ont été rehaussés. On a eu une belle négociation. La compagnie est arrivée avec tout ce qui se donne sur le marché”,
En raison de leur emploi spécialisé, les trois bouchers sont hors échelle salariale. Sous la bannière Maxi, ils ils conserveront leurs conditions salariales s’ils demeurent dans l’entreprise, même s’ils sont affectés à de nouvelles tâches. La nouvelle convention collective leur assure une hausse de 1 % de leur salaire à la signature, en plus d’un montant forfaitaire équivalent à 1 %. Par la suite, ils recevront 1 % par année.
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