Pompiers forestiers recherchés sur la Côte-Nord

Par Johannie Gaudreault 3:28 PM - 5 décembre 2022
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La proportion de femmes embauchées comme pompières forestières tend à augmenter. Photo : SOPFEU

La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) veut être proactive et éviter de faire face à une pénurie de pompiers forestiers. Elle recrute donc partout en province et la Côte-Nord n’y fait pas exception.

« Les curriculums vitae ne pleuvent pas autant qu’auparavant. Les gens ont davantage de choix. Même si on ne vit pas de problématiques actuellement en raison du manque de pompiers forestiers, on veut se prendre d’avance, être proactif », affirme l’agente à la prévention et aux communications à la SOPFEU, Isabelle Gariépy.

Le nombre de pompiers recherchés est variable d’une année à l’autre. « Chaque année, on en engage des nouveaux, mais pour le chiffre précis, on le sait plus à l’hiver. Ça dépend de nos pompiers en poste qui reviennent ou non », explique la porte-parole.

Au total, sur la Côte-Nord, on compte sur 48 pompiers forestiers pour éteindre les incendies de forêt. Plus précisément, le bureau de Baie-Comeau est celui qui en regroupe le plus avec 24 pompiers. À Sept-Îles et Havre-Saint-Pierre, 12 pompiers sont en fonction à chaque endroit.

« Dans ce travail, la mobilité est importante, précise Isabelle Gariépy. Les pompiers sont attachés à un des bureaux, mais ils sont appelés à se promener partout sur le territoire. Par exemple, en novembre, des pompiers des trois bureaux de la Côte-Nord ont donné un coup de main sur la rive-sud. »

Les femmes sont de plus en plus embauchées comme pompière forestière, mais on ne parle pas de parité encore pour le moment. « Il y a beaucoup plus d’hommes, mais la proportion de femmes augmente. Il y a en a qui sont en poste depuis longtemps comme la chef de base de Baie-Comeau qui est avec la SOPFEU depuis 25 ans », témoigne Mme Gariépy.

Ce n’est pas la forme physique ou la rapidité qui font en sorte que le métier est moins accessible aux femmes. « Être pompier forestier, ça demande de l’endurance, explique la porte-parole. Des femmes endurantes, il y en a autant que des hommes. »

Une des premières qualités recherchées pour devenir pompier forestier est « d’aimer la forêt et de ne pas avoir peur des mouches », soutient Isabelle Gariépy. C’est pourquoi les personnes ayant étudié dans le domaine forestier font des candidates idéales. La formation de pompier combattant est, quant à elle, dispensée par la SOPFEU.

Le vaste appel de candidatures se déroule jusqu’au 15 janvier. Pour de plus amples renseignements ou pour poser sa candidature, les personnes intéressées sont invitées à visiter la section Devenir pompier forestier sur le site web de la SOPFEU et à consulter les vidéos et la brochure d’information.