Une salle d’accueil pour les Premières Nations à l’Hôpital de Sept-Îles
Sur la photo de gauche à droite : Manon Asselin, présidente-directrice générale du CISSS de la Côte-Nord, Mike Mckenzie, chef de la communauté de Uashat mak Mani-utenam, Yves Montigny, députée de René-Lévesque, et Steeve Beaupré, maire de Sept-Îles.
Les membres des Premières Nations auront désormais accès à une salle d’accueil à l’hôpital de Sept-Îles. L’objectif de ce lieu étant d’avoir un endroit sécurisant culturellement pour les usagers autochtones et leurs familles.
Une somme d’environ 30 000 $ a été investie pour ce projet, ce qui comprend les travaux de rénovation de la salle et l’ameublement. La pièce comprend également de nombreuses œuvres de l’artiste et enseignante innue, Dolorès Michel.
Selon le député de René-Lévesque, Yves Montigny, cette salle viendra répondre à un besoin concret qui a été formulé par les communautés des Premières Nations de la Côte-Nord.
Cette nouvelle infrastructure qui est située dans le hall d’entrée de l’Hôpital de Sept-Îles apporte déjà des résultats. C’est ce qu’affirme Baudouin Lalo, accompagnateur pour les patients autochtones au CISSS de la Côte-Nord.
« On retrouve une clientèle de tous les âges. Quand les gens viennent ici, ça va leur permettre de décompresser du stress qu’ils peuvent vivre. Ce qui est important, c’est que quand ils viennent dans la salle, ils parlent avec des gens qui parlent leur langue », explique M. Lalo.
Le chef de la communauté de Uashat mak Mani-utenam, Mike Mckenzie, croit aussi que cette salle d’accueil sera très utile, en particulier pour les aînées.
« C’est une mesure que nous espérons, permettra de créer la confiance et de réduire la méfiance tout en favorisant un meilleur accompagnement aux membres de nos communautés dans les services offerts », affirme M. Mckenzie.
Encore du chemin à faire
Malgré le fait que l’inauguration d’une salle d’accueil pour les Premières Nations était un pas dans la bonne direction, plusieurs intervenants s’accordent à dire qu’ils restent encore beaucoup de geste à poser pour rendre le milieu hospitalier totalement sécuritaire.
« C’est avec humilité qu’on inaugure cette salle parce que cette salle aurait dû exister depuis longtemps. Le milieu culturellement sécurisant ne devrait pas être seulement dans cette salle, mais partout dans nos installations », indique la présidente-directrice générale du CISSS de la Côte-Nord, Manon Asselin.
Parmi les services déjà offerts dans certaines installations du CISSS, il y a des interprètes qui sont disponibles.
Le CISSS de la Côte-Nord travaille actuellement sur différents projets pour améliorer l’offre aux Premières Nations. L’organisation veut intégrer l’approche de sécurisation culturelle dans le cadre du déménagement de l’unité de psychiatrie interne à Sept-Îles. Le CISSS veut aussi clarifier les trajectoires de services entre elle-même, les communautés et les organisations autochtones.
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