Le prix de l’essence bondit de 15 cents dans certaines stations-services de la Côte-Nord
À Forestville, toutes les stations-services ont augmenté le prix à la pompe de 15 cents.
Les automobilistes ont vu bondir de 15 cents le prix de l’essence vendredi. Celui-ci est passé de 154,4 ¢ à 169,4 ¢ du litre, ce qui n’est pas pour plaire aux familles qui ont déjà de la difficulté à joindre les deux bouts en raison de l’inflation.
En Haute-Côte-Nord, le prix à la pompe peut varier. Aux Escoumins, les stations-services offrent toujours l’essence à 154,4 ¢ le litre tandis qu’à Forestville, il faut débourser 169,4¢/L.
Même son de cloche à Baie-Comeau alors que ce n’est pas toutes les stations-services qui ont suivi la hausse du prix de l’essence. Certaines sont demeurées à 154,4¢/L et d’autres ont augmenté le taux de 15 cents.
À Sept-Îles, le prix moyen est fixé à 164,2¢/L aujourd’hui le 15 janvier.
Le prix réaliste fixé par CAA-Québec s’élève à 161,7 ¢ alors que le prix moyen à la pompe sur la Côte-Nord est estimé à 154,2 ¢. Il est donc avantageux de faire le plein aujourd’hui aux endroits où on a fait abstraction de la hausse.
Le calcul du prix réaliste de chacune des régions administratives se compose de l’indicateur quotidien du coût d’acquisition et de la marge au détail moyenne des 52 dernières semaines.
« L’indicateur quotidien du coût d’acquisition s’obtient en additionnant le prix à la rampe de chargement, les coûts pour le transport et les taxes applicables. Cet indicateur varie d’un jour à l’autre selon plusieurs facteurs d’influence », explique CAA-Québec sur son site.
Prévisions à la hausse
Selon un rapport de la firme Deloitte, daté du 31 décembre, les Québécois ne sont pas au bout de leurs peines en ce qui concerne le prix de l’essence.
Au Canada, si l’inflation devait être de 0 % pour 2023, pour le prix du baril, cela devrait changer pour 3 % dès 2024, avant de se stabiliser à 2 % en 2025.
« Au Canada, des politiques et des engagements tels que la proposition de plafonnement des émissions annoncée à la COP27, l’engagement de définir et d’éliminer progressivement les subventions inefficaces aux combustibles fossiles d’ici 2025 et même l’annonce récente de la taxe de rachat pourraient exercer une pression supplémentaire sur les secteurs [de l’énergie], ajoutant au poids économique que certaines entreprises ressentent déjà », estiment les analystes de Deloitte.
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