Un hommage émouvant à Guy St-Laurent

Par Charlotte Paquet 6:00 AM - 17 janvier 2023
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Grand fan du Drakkar depuis toujours, Guy St-Laurent a été au cœur d’une fête surprise organisée par ses amis et l’organisation de l’équipe en novembre. L’ancien Baie-Comois, atteint d’un cancer généralisé, pose ici avec Claude Thibeault à sa droite et Marcel Robinson, Gilles Arseneault et Collin Sexton à sa gauche. Photos courtoisie

Guy St-Laurent, un grand fan du Drakkar, a vécu des moments à la fois palpitants et émouvants à la mi-novembre, grâce à l’initiative de quelques-uns de ses amis de Baie-Comeau.

L’homme de 73 ans, atteint d’un cancer généralisé qui a progressé rapidement ces dernières semaines, a vécu à Baie-Comeau pendant 53 ans avant de déménager à Drummondville pour son climat et ses pistes cyclables, raconte-t-il au bout du fil. Mais malgré tout, son cœur est toujours resté attaché au Drakkar. « Je suis fan depuis la première heure et je le suis demeuré. »

Le Drakkar a remis à Guy St-Laurent un chandail portant son nom et le numéro 71 à l’arrière, un clin d’œil à son rôle d’entraîneur de l’équipe Les 71 de Baie-Comeau en 1971.

Sachant ses jours sont comptés, ses amis lui avaient préparé une fête surprise en collaboration avec l’équipe. Autour de 25 personnes étaient de la partie dans un local du centre Henry-Leonard.
En plus de recevoir un chandail aux couleurs du Drakkar avec son nom de famille et le numéro 71 inscrits derrière, M. St-Laurent a eu l’occasion de discuter hockey pendant près d’une heure avec nul autre que le coach de l’équipe, Jean-François Grégoire.

« C’est évident que ça m’a touché. Je suis venu sur le bord de pleurer », se souvient le supporteur.
Pourquoi 71? Pour rappeler qu’il a été le premier entraîneur de l’équipe de hockey junior B, Les 71, à l’ouverture du centre Henry-Leonard en 1971.

M. St-Laurent tient à remercier le noyau d’amis qui a organisé cette petite fête et l’organisation du Drakkar pour sa contribution.

Malgré son ton serein et sa verve, l’ancien Baie-Comois se prépare à l’inéluctable. Son cancer généralisé a atteint le stade 4 et il en a pour environ trois mois à vivre.

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