Colombier : la mairesse reconnaît qu’il y a eu des « manquements »

Par Johannie Gaudreault 9:11 AM - 18 janvier 2023
Temps de lecture :

Les citoyens ont pu interroger le conseil municipal lors de la séance du 17 janvier.

La mairesse de Colombier, Claire Savard, a reconnu qu’il y avait eu « quelques manquements » lors de la gestion de la panne d’électricité dans sa municipalité du 23 au 28 décembre et a tenu à remercier ceux qui ont assuré la sécurité des citoyens durant son absence.

« Je tiens à remercier spécialement la pro-maire Caroline Tremblay, les pompiers du service de sécurité incendie, les bénévoles et la Sûreté du Québec, qui ont vérifié certains foyers pour s’assurer que les gens étaient en sécurité », a lancé la mairesse avant de débuter la séance du conseil municipal le 17 janvier, à laquelle ont assisté moins de 10 citoyens.

Les élus se sont rassemblés le 5 janvier afin de faire le point sur la crise qui a touché la localité après la tempête hivernale de Noël. « Lors de la rencontre, nous avons constaté qu’il y avait eu quelques manquements à notre plan de mesures d’urgence. Le conseil municipal va travailler ensemble à mettre à jour le plan d’urgence durant les prochains jours », a divulgué Mme Savard avec transparence.

À la période de questions, les citoyens présents à l’assemblée ont pu s’exprimer sur les sujets à l’ordre du jour, mais c’est plutôt la gestion de la panne de courant qui a été questionnée.

D’abord, la directrice générale Milaine Charron a expliqué l’absence du réseau cellulaire. « J’ai communiqué avec Telus qui m’a confirmé que normalement, même s’il manque d’électricité, on devrait avoir le réseau cellulaire. Le soir de la tempête, il y a eu un impact sur la centrale principale, ce qui a provoqué la coupure du réseau, selon ce qu’ils m’ont répondu. »

En ce qui concerne le plan de mesures d’urgence, il a été considéré comme « ambigu » lors de la rencontre des élus au début janvier. « On l’a regardé un petit peu. Je le trouvais ambigu aussi. Il sera amélioré et mis à jour, a assuré la directrice générale. Ça prend des épreuves pour s’améliorer. »

Il a également été précisé que la période de 72 heures est établie par le ministère de la Sécurité publique avant de déclencher les mesures d’urgence « même l’hiver », selon Mme Charron. « Ça ne veut pas dire de ne pas rien faire avant, mais on n’enclencherait pas les mesures d’urgence. On a 72 heures pour le faire », a-t-elle précisé aux citoyens qui trouvaient que ce délai est « trop long ».

La directrice générale rencontrera l’équipe régionale de la Sécurité publique prochainement afin de « regarder le plan pour le modifier et le mettre plus détaillé ». « Pour ce qui est de la génératrice, on a fait un tableau et, toutes les semaines, l’inspecteur municipal s’occupe de la faire virer au moins 5 minutes », a ajouté Milaine Charron.

Le résident Rénald Tremblay, quant à lui, s’interrogeait sur la possibilité de manquer d’eau pendant une panne d’électricité aussi longue. « Il y a une génératrice qui fait fonctionner le réservoir, mais pas les puits. On peut être autonome pendant cinq à sept jours, tout dépendant de la demande en eau des citoyens », a répondu la mairesse.

Pour en savoir plus :

Partager cet article