Les truites sont arrivées au Lac Provencher
L’Association des chasseurs et pêcheurs Manic-Outardes a procédé à l’aide de bénévoles à l’ensemencement de 500 truites dans le lac Provencher.
Cet hiver, le rendez-vous pour pêcher en ville est au lac Provencher à Baie-Comeau, grâce à l’ensemencement de 500 truites par l’Association des chasseurs et pêcheurs Manic-Outardes (ACPMO).
Le but de cette initiative est d’offrir une activité hivernale accessible à tous, près de la ville et peu coûteuse. « Un de nos objectifs, c’est d’organiser des activités auprès des jeunes. Faire pêcher des jeunes sur un lac l’hiver, c’est moins intéressant s’il n’y a pas de poissons et ils n’auront peut-être pas le goût d’y retourner », mentionne André Boulianne, président de l’ACPMO.
L’association a des ententes avec le cégep de Baie-Comeau et Attitude Nordique qui organisent des activités de pêche auprès des étudiants. À titre de président de l’association, André Boulianne a ensuite le mandat de trouver du poisson.
Les 500 truites introduites dans le lac Provencher proviennent d’Aquaculture l’indigène à Longue-Rive. Rappelons que pour ensemencer du poisson sur la Côte-Nord, il doit provenir de la Côte-Nord.
Une activité populaire
L’hiver dernier, pour chaque groupe qui a participé à l’activité, le bilan est positif. « Ça a été un vrai succès. Ils ont eu de belles prises et ils avaient envie de revenir cette année », explique-t-il. Patrice Lord, enseignant en techniques d’aménagement cynégétique et halieutique (TACH) au cégep de Baie-Comeau, était présent lors de l’ensemencement et mentionne qu’il est heureux de pouvoir offrir cette activité à ces étudiants qui y prennent goût.
C’est la troisième année que l’ensemencement se fait, été comme hiver. « Évidemment, on veut aussi assurer la relève », déclare André qui désire perpétuer les bonnes habitudes de pêche.
L’ACPMO a pu compter sur l’aide du conseiller municipal du quartier La Chasse, Alain Chouinard, qui a donné 2 000 $ de son budget discrétionnaire. « Ça permet de faire des pêches familiales aussi. C’était alors important pour moi de faire en sorte qu’ils puissent continuer à offrir du poisson », mentionne M. Chouinard.
Il y a également 2 000 $ supplémentaires amassés avec d’autres subventions. C’est d’ailleurs à travers plusieurs demandes de subventions que l’association reçoit de l’aide pour financer leurs différents projets, comme de la part d’Héritage Faune, d’ALCOA ou encore avec Ma Ville Ma Voix.