Pour Michel Desbiens, pas question de supprimer des services et garder des immeubles vides

Par Charlotte Paquet 3:15 PM - 31 janvier 2023
Temps de lecture :

Michel Desbiens, candidat à la mairie de Baie-Comeau.

Michel Desbiens n’a pas l’intention de sabrer dans les services à Baie-Comeau, si les électeurs l’élisent à la mairie le 19 février. Il compte cependant les optimiser pour en diminuer le coût, tout comme il veut revoir l’utilisation faite des bâtiments municipaux dans un souci d’efficacité.

C’est le message qu’a lancé le candidat lors de rencontre hebdomadaire du mardi avec les journalistes.

S’il ne veut pas réduire le panier de services, a-t-il expliqué, c’est qu’il est important pour attirer et retenir des gens à Baie-Comeau, ainsi que pour convaincre des promoteurs de faire des affaires chez nous.

« Je vais prendre le temps de m’asseoir avec les directions de tous les services, le syndicat, les travailleurs et les travailleuses pour comprendre la dynamique. On va regarder pour trouver un moyen de garder nos services, mais de les faire à moindre coût », a indiqué M. Desbiens.

Il n’y a pas que les services qui sont dans sa mire, les bâtiments municipaux aussi. L’aspirant maire milite pour une utilisation plus efficace de ces immeubles, en faisant entre autres référence au rapport diagnostique effectué par le service des sports et des loisirs.

« On a assez de nos bâtiments municipaux pour mettre tout notre monde, les mettre aux bonnes places pour que ce soit le plus efficace possible et à moindre coût », a-t-il martelé, rappelant la facture assumée par la Ville pour la location de locaux au Centre de services scolaire de l’Estuaire et au cégep de Baie-Comeau, entre autres.

Jusqu’à la démolition

Et si des immeubles demeurent vides une fois l’exercice de relocalisation terminé, Michel Desbiens assure qu’il aura le courage politique pour prendre les décisions difficiles qui s’imposeront. « On ne peut pas se permettre de garder des bâtiments vides partout à gauche, à droite, dans la ville de Baie-Comeau. Ça n’a aucun bon sens », a-t-il assuré.

Inoccupé depuis de nombreuses années, l’immeuble du 67-71, place La Salle, est probablement le pire boulet de la Ville. Sa revitalisation faisait partie des engagements de l’ex-maire Yves Montigny à son premier mandat. Un investissement de 230 000 $ avait permis, au début de 2018, de démolir l’intérieur et le décontaminer afin d’intéresser un promoteur, qui ne s’est cependant pas pointé.

Interrogé au sujet du bâtiment, M. Desbiens a répondu ceci : « S’il n’y a pas d’acheteur, si on ne le vend pas et il reste vide pendant des années, il va se détériorer. Pour moi, aussi bien mettre ça dans une boîte de truck, mettre ça à la poubelle et on passe à un autre appel. »

Partager cet article