Plaidoyer pour l’école de Godbout

Par Colombe Jourdain 10:17 AM - 31 mars 2023
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Le Comité Sauvons notre école fait tout pour garder l’école Mgr-Labrie ouverte. Photo archives

Le comité Sauvons notre école a tenu une réunion avec une quinzaine de citoyens le 29 mars afin de trouver les meilleures solutions pour garder l’école Mgr-Labrie de Godbout ouverte au-delà de l’année scolaire 2023-2024.

Le sursis donné à l’école pour la prochaine année scolaire sera le dernier si le comité et la municipalité n’arrivent pas à attirer de nouvelles familles à Godbout. Plusieurs incitatifs sont offerts aux familles qui décideront de s’établir dans le village.

Les nouvelles familles qui voudraient se faire construire pourraient, entre autres, bénéficier d’un congé de taxes municipales.

Malheureusement, “les chances sont minces de voir la famille ukrainienne intéressée à venir s’installer à Godbout. Le père n’a pas obtenu son visa et celui de la mère se termine en avril. Et, le père s’est trouvé un emploi en Suède où ils sont présentement installés”, indique Guy Côté, porte-parole du comité.

Par contre, le comité pourrait se tourner vers d’autres pays que l’Ukraine pour tenter de trouver de nouvelles familles intéressées à venir s’installer à Godbout. “On ne baisse pas les bras”, soutient M. Côté.

“Le principal défi rencontré est le manque de logements”, indique M. Côté. Trois terrains seront bientôt disponibles sur la rue Conrad pour de nouvelles constructions.

“Le deuxième défi est le travail. Il y a bien quelques emplois permanents ou saisonniers disponibles au village. D’ailleurs, la Société des traversiers cherchent actuellement à combler un poste”, ajoute-t-il.

La sécurité routière est aussi mise en cause. “Les parents de jeunes qui rentrent à la maternelle ne sont pas prêts à envoyer leurs enfants en autobus à Baie-Comeau quand on sait qu’il y a beaucoup d’accidents sur la 138” mentionne M. Côté. 

L’école nécessite également des rénovations qui, selon M. Côté, sont évalués entre 1,5 et 2 M$.

Bref, M. Côté et le comité espère trouver les solutions pour sauver leur école. “La vie d’un village commence par les enfants”, conclut Guy Côté.

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