Une opportunité en or à Philadelphie pour Benoit Gauthier

Le chef d’orchestre nord-côtier, Benoit Gauthier, s’apprête à vivre une nouvelle expérience tout à fait enrichissante aux États-Unis. En effet, ce dernier a été sélectionné par la prestigieuse école Curtis Institute of Music à Philadelphie pour un programme de deux ans.

Benoit Gauthier est sur un nuage depuis la réception de sa lettre d’acceptation, lui qui enchaîne les moyens d’apprentissage et de perfectionnement de son métier.

« Il faut savoir que c’est une école qui est vraiment faite pour offrir un tremplin vers un monde professionnel », explique-t-il. « J’ai appliqué à plusieurs écoles aux États-Unis, mais celle-ci était réellement mon choix numéro 1 », poursuit-il. 

Dernièrement, le Journal s’entretenait avec ce dernier pour parler des opportunités qui l’ont mené à apprendre d’une de ses idoles, le chef d’orchestre Yannick Nezet-Seguin.

Il pourra encore une fois compter sur son excellent mentorat et côtoyer également les plus grands musiciens et professeurs du monde à Philadelphie. « Yannick m’a dit : Philadelphie, c’est réellement une plaque tournante », lance le Baie-Comois d’origine. 

Benoit Gauthier a débuté un processus d’auditions à l’automne dernier.

« C’était très complet comme processus. Il fallait y mettre son CV au grand complet, des vidéos, des lettres, comme des lettres de recommandation d’autres musiciens », explique-t-il. Il s’est ensuite présenté sur place pour une sélection d’auditions en présence. 

Chaque année, une nouvelle personne est sélectionnée dans chaque domaine. « Ce sont les meilleurs musiciens au monde, donc je suis tellement heureux de cette chance-là », déclare Benoit Gauthier.

Ce qui est encore plus extraordinaire ? Les artistes choisis s’y rendent tous frais payés. Des bourses complètes couvrent tous les coûts liés à l’école. 

De plus, le jeune chef d’orchestre ne manque pas de préciser que l’école a pour mission d’aider les élèves dans des situations de la vie professionnelle. Ce dernier pourra donc se libérer pour ses engagements, comme avec l’Orchestre symphonique de la Côte-Nord. 

« Je pose beaucoup de questions aux étudiants qui y sont présentement, aux professeurs ou à Yanick par curiosité. Je comprends que ça bouge énormément pendant notre apprentissage et il y a beaucoup de projets ponctuels », conclut le chef d’orchestre Benoit Gauthier.