De jeunes fans de mangas se lancent en affaires

Par Charlotte Paquet 6:00 AM - 10 avril 2023
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Les membres du Yabaï Club ont amassé près de 2 000 $, ce qui leur a permis de participer à un festival de la culture japonaise à Québec.

De nombreux jeunes sont friands de mangas. Et à la polyvalente des Baies, ces bandes dessinées japonaises, jumelées à un intérêt entrepreneurial, peuvent mener loin, du moins jusqu’à Québec.

Depuis l’an dernier, le Yabaï Club, un club de lecture de mangas, est en activité dans l’école secondaire.

Il réunit des étudiants qui ne se sentent pas interpellés par les autres propositions d’activités de l’établissement. Des jeunes unis par les mangas, dont l’une des particularités est la lecture de droite à gauche.

« Cette année, les jeunes ont voulu amener cela à un autre niveau et faire un projet entrepreneurial avec l’aide de Catherine Basque, enseignante, et moi-même », explique Jillian Levesque, intervenante jeunesse au Carrefour Jeunesse-emploi de la Manicouagan.

Interrogée sur la signification du mot Yabaï, la dame souligne qu’il fait référence à ce qui est étrange ou marginalisé.

Culture japonaise

Par la création de leur entreprise spécialisée dans la confection d’objets d’inspiration japonaise et la vente de Bubble tea, boisson associée au pays du Soleil levant, les étudiants avaient comme objectif d’amasser suffisamment d’argent pour participer au Nadeshicon, un festival de la culture japonaise qui se tient chaque année dans la Vieille Capitale. 

Grâce à leurs créations de boucles d’oreilles, de sous-verres et d’épinglettes, entre autres choses, qu’ils ont vendues auprès des autres étudiants, 13 membres du Yabaï Club ont engrangé près de 2 000 $, leur permettant de prendre part au Nadeshicon les 24 et 25 mars. 

Les jeunes ont ramené de beaux souvenirs de leur participation au Nadeshicon de Québec, un festival sur la culture japonaise. Photo courtoisie

« L’entreprise va continuer. L’argent amassé jusqu’à la fin de l’année va servir à décorer le Yabaï Club, qui est installé dans une salle de classe », poursuit Mme Levesque. 

C’est bien beau d’aimer lire des mangas, mais s’intéresser à la culture japonaise est une autre histoire. Interrogée sur l’origine de cet intérêt, l’intervenante indique simplement que l’enseignante Catherine Basque parle le japonais. 

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