Une 4e édition réussie d’Une pose pour le rose

Par Charlotte Paquet 1:19 PM - 24 avril 2023
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Annick Bouchard, Josée Brillant et Nathalie Bourassa, trois survivantes du cancer du sein, ont participé à l’édition 2023 d’Une pose pour le rose. 

L’événement Une pose pour le rose a une fois de plus démontré, dimanche à Baie-Comeau, que des personnes qui se serrent les coudes peuvent faire toute une différence pour une cause, en l’occurrence celle du cancer du sein.

Lundi, la récolte d’argent totale amassée grâce à l’implication des photographes Sabrina Gagné, Hélène Côté, Chantal Hébert, Kassandra Blais et Geneviève Rioux Savard et leurs nombreuses bénévoles restait à comptabiliser, mais un don de 3 760 $ du Centre Jardin Trudel/Botanix/Jardi’bul et une somme de 7 000 $ provenant d’un tirage étaient assurés. En 2022, plus de 18 000 $ avaient été recueillis.

Les photographes Hélène Côté, Chantal Hébert, Sabrina Gagné et Kassandra Blais, en avant-plan, ont été entourées de plusieurs bénévoles au Centre Jardin Trudel/Botanix/Jardi’bul. Geneviève Rioux Savard a participé à Une pose pour le rose à son studio de place La Salle.

Près de 250 femmes ont profité de la quatrième édition de l’événement à Baie-Comeau pour se faire photographier, moyennant un don de 20 $ à la Société canadienne du cancer et dédié spécifiquement au cancer du sein.

Huit survivantes du cancer du sein inscrites sur la liste rose ont obtenu un traitement VIP. Grâce à des coiffeuses et maquilleuses bénévoles, elles ont eu l’opportunité d’être réellement à leur summum lors des prises de photos. Parmi elles, Nathalie Bourassa, Josée Brillant et Annick Bouchard.

À son tour

Après avoir encouragé la cause deux années de suite, Nathalie Bourassa, 55 ans, était de retour à Une pose pour le rose en 2023, mais comme survivante cette fois-ci. Eh oui, c’était à son tour en 2022 de recevoir un diagnostic de cancer du sein. Elle avait d’ailleurs dû annuler sa troisième participation à la collecte de fonds en raison d’examens médicaux à Québec.

« Là, me voici. C’est moi qui me suis inscrite (liste rose) parce que moi, je veux devenir une ambassadrice pour dire qu’il y a de l’espoir et d’aller faire les mammographies du programme de mammos préventif, moi, j’y crois », a martelé Mme Bourassa.

Survivante depuis deux ans et demi, Josée Brillant considère d’ailleurs que ce programme de dépistage devrait cibler les femmes plus jeunes que 50 et plus, comme c’est le cas actuellement. « Moi, je l’ai eu à 48 ans, elle (Annick Bouchard) à 44. Mon médecin ne voulait pas, ça faisait trois ans que je lui demandais d’avoir une mammo parce que j’avais deux tantes qui étaient décédées du cancer du sein et il ne voulait pas. »

S’aimer et s’apprécier

Annick Bouchard a vécu l’expérience d’Une pose pour le rose comme un cadeau qui lui a fait du bien. Qui lui a permis de réapprendre à s’aimer et s’apprécier. « Je pense que j’attendais cette journée-là pour ça. C’est un bon départ », a-t-elle assuré en faisant référence au choix difficile qu’elle a dû faire parmi les magnifiques clichés pris d’elle.

Le fait d’avoir dû sacrifier ses cheveux longs et bouclés en raison de la chimiothérapie et de se retrouver avec 25 livres en plus, d’autant plus difficiles à perdre avec la médication, a joué sur sa confiance en elle, mais la journée de dimanche l’a pour ainsi dire ragaillardie.

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