Jean-Luc Doumont publie Pour un instant

Par Charlotte Paquet 6:00 AM - 25 avril 2023
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La Seconde Guerre mondiale apparaît en toile de fond dans la saga familiale Pour un instant, que vient de publier l’auteur Jean-Luc Doumont. Il dit compter plusieurs lecteurs sur la Côte-Nord.

Jean-Luc Doumont a enfilé trois thrillers depuis 2020, mais avec Pour un instant, sorti le 12 avril, il s’en écarte pour raconter une saga familiale au cœur de la Seconde Guerre mondiale à partir du regard de sa mère.

Le Belge d’origine domicilié à Alma — il a habité Baie-Comeau de septembre 2012 à mars 2013 pour travailler comme journaliste au journal Plein Jour — signe son 9e roman. Un roman, comme le dit si bien l’auteur, qui ne devait pas être écrit puisqu’il était plutôt pris par l’écriture du quatrième tome de sa série de thrillers.

Mais une succession de signaux survenus dans un court laps de temps, notamment sa défunte mère qui, dans un rêve, lui disait de raconter son histoire, alors qu’il affirme ne jamais se souvenir de ses rêves, l’a incité à se lancer dans ce roman historique.

Il faut dire qu’un ami venait de lui remettre deux jours plus tôt la collection intégrale de la vie de Charles De Gaulle en 17 volumes et que quelques jours après son rêve, il mettait la main sur une boîte oubliée depuis longtemps dans une remise.

Une boîte qui renfermait des cahiers ramenés de son pays d’origine. « Ma mère, c’était une conteuse. Donc, elle me racontait ce qu’elle avait vécu pendant la Seconde Guerre mondiale et moi, j’écrivais ça dans des cahiers. En lisant ça, je me suis dis je pense que j’ai une histoire », explique Jean-Luc Doumont, qui aura écrit les 41 chapitres de son roman de 300 pages en deux mois et demi.

Une saga familiale

Dans sa saga familiale, la Seconde Guerre mondiale se trouve en toile de fond. 

À travers le regard de sa mère, de ses 8 ans à ses 14 ans, l’auteur lève le voile sur cette période sombre. « Entre les trahisons et les révoltes, on découvre l’histoire d’une famille qui tente d’être unie malgré les adversités de la vie », indique-t-il.

Son éditeur, Béliveau, a littéralement craqué pour son manuscrit. « L’éditeur m’a dit Jean-Luc, je pense que c’est ton meilleur roman, c’est une bombe », poursuit celui qui a émigré au Québec voilà 23 ans.

Fait à noter, Pour un instant emprunte le titre d’une pièce du défunt groupe Harmonium avec l’accord de Serge Fiori. D’autres de ses titres coifferont les prochains romans de l’auteur.

Salons du livre

Bien que les astres ne se sont pas alignés pour qu’il participe au Salon du livre de la Côte-Nord à Sept-Îles, qui se tient à la fin de la semaine, Jean-Luc Doumont se promène d’un salon à l’autre pour présenter son dernier-né. En avril, il a fait ceux de Québec et de Drummondville.

L’auteur souligne préparer cependant un événement pour ses lecteurs de la région, où il affirme avoir un bon public.

Soulignons enfin que Jean-Luc Doumont est à la tête de Doumont 360, une entreprise de services-conseils en relations publiques et gestion de crise.

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