Faire traiter ses varices à Baie-Comeau, c’est maintenant possible

Par Charlotte Paquet 6:00 AM - 4 mai 2023
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Louise Martel a ouvert la clinique qui porte son nom afin d’offrir des traitements pour les varices.

La Clinique Louise Martel, spécialisée dans le traitement des varices, vient d’ouvrir ses portes au Centre de médecine familiale de l’avenue Damase-Potvin à Baie-Comeau­.

Infirmière clinicienne à la retraite du réseau de la santé depuis 2019, Louise Martel a suivi une formation dans le domaine de la sclérothérapie afin de pouvoir offrir en région un service inexistant depuis une vingtaine d’années, selon elle.

À l’automne 2022, Mme Martel est tombée pour la première fois sur une offre de formation en traitement de varices offerte par une infirmière clinicienne de Montréal et a sauté sur l’occasion. « On n’apprend pas ça à l’école », raconte-t-elle. 

« C’est sûr que moi, je n’offre pas le service de traitement des très grosses varices. En fait, moi, je vais jusqu’à 4 millimètres pour la largeur de la varice », souligne celle qui exige à ses clients une ordonnance médicale puisqu’elle injecte un médicament dans une veine.

Les varices sont réellement un problème de santé et un problème sérieux, même si la plupart des gens les voient comme de l’esthétisme, déplore celle qui s’y intéresse d’ailleurs depuis 25 ans. Au départ de Dr Françoise Labrie, qui offrait le service, elle a trouvé triste l’absence de relève.

Le Veinolight est une lumière infrarouge qui fait apparaître les veines dans lesquelles le sang ne circule pas bien.

Elle traite les varices à l’aide du Veinolignt, une lumière infrarouge qui fait apparaître les veines dans lesquelles le sang ne circule pas bien tant chez les gens à la peau blanche qu’à la peau foncée. Les injections se font grâce à une très petite aiguille. La marche est ensuite recommandée afin de favoriser l’absorption du produit.

Une maladie chronique

Les varices sont une maladie chronique qui affecte surtout les femmes, mais des hommes peuvent aussi en souffrir. 

Une fois le traitement bien amorcé et les varices contrôlées, un suivi d’une à deux fois par année s’impose pour enlever les nouvelles qui vont se reformer. « C’est sûr qu’elles vont se reformer », prévient Louise Martel.

Outre l’hérédité, la prédisposition aux varices augmente notamment à la suite d’un travail en position debout, d’un traumatisme aux jambes, d’une grossesse ou d’une prise ou perte de poids. 

« C’est dangereux les varices. Il peut y avoir des caillots qui se forment là-dedans, tu fais une embolie, tu fais un AVC », indique l’infirmière clinicienne.

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