Priorité d’acquisition pour 112 hectares dans le parc industriel Jean-Noël-Tessier

Par Karianne Nepton-Philippe 6:00 AM - 19 mai 2023 Initiative de journalisme local
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Séance du conseil de la Ville de Baie-Comeau, du lundi 15 mai.

La Ville de Baie-Comeau a effectué une demande de prolongation pour la priorité d’acquisition de 112 hectares dans le parc industriel Jean-Noël-Tessier. 

« Comme on voulait avoir une vraie planification de ce territoire-là, comme parc industriel régional, on a voulu se protéger de toute initiative privée en devenant nous-mêmes les promoteurs », explique le directeur général de la ville, François Corriveau. 

Une demande a été formulée au ministère des Ressources naturelles et des Forêts, pour une période additionnelle de cinq ans, de la priorité d’acquisition de terres du domaine de l’État. 

Dans le cadre de la planification du développement du parc Jean-Noël-Tessier, situé entre les deux secteurs, la Ville de Baie-Comeau « a fait des réserves de terrains auprès du ministère des Ressources naturelles et la MRC, qui gère les lots intramunicipaux ».

M. Corriveau poursuit : « Avec cette réserve foncière, on s’assure que personne d’autre ne pourra mettre la main sur des terrains dans le cadre d’une planification qui est plus stratégique de l’ensemble du territoire entre les deux secteurs. »

Certaines terres étaient déjà achetées par la Ville de Baie-Comeau, mais celle-ci n’a pas acquis toutes les terres au même moment.

« Par contre, il y a d’autres phases. De toute façon, le ministère refuse de nous les vendre si on n’a pas de promoteurs pour aller dessus », indique M. Corriveau. 

En revanche, elles peuvent être réservées à la condition d’avoir, dans leur planification, des démarches sérieuses en vue de procéder au comblement de l’ensemble des terres. 

Les 112 hectares dont il est question ici s’ajoutent à ce qui est déjà acquis par la Ville de Baie-Comeau. 

Le directeur général veut s’assurer que ceux qui désirent s’installer à Baie-Comeau le fassent « dans un cadre qui convient à ce qu’on veut faire comme développement durable », que ce soit au niveau de l’industrie verte ou encore de la carboneutralité. 

« Quelqu’un pourrait acheter un terrain qui va tout défaire notre planification de l’ensemble de l’utilisation du territoire », précise ce dernier qui veut aussi maximiser le potentiel de ces terrains. 

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