Annabelle Céré à la Marche SP pour garder espoir et courage

Par Charlotte Paquet 6:00 AM - 26 mai 2023
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Annabelle Céré est l’ambassadrice du Mois de la sclérose en plaques, en mai. Dimanche, lors de la Marche SP à Baie-Comeau, elle ira chercher sa dose d’espoir qu’un remède soit trouvé et sa dose de courage pour affronter son quotidien avec la maladie. Photo courtoisie

“La Marche SP, ça représente de l’espoir, parce qu’on voit la communauté qui se rassemble pour nous. De voir les gens qui sont derrière nous à cette marche-là pour nous dire vous n’êtes pas seuls, on est là, on pense à vous, moi, ça me donne vraiment du courage pour affronter mon quotidien.”

Celle qui ira chercher une dose d’espoir et de courage, dimanche, au parc des Pionniers à Baie-Comeau, c’est Annabelle Céré, ambassadrice du Mois de la sclérose en plaques, en mai, et présidente de la section Côte-Nord de la Société canadienne de la sclérose en plaques.

C’est effectivement ce dimanche 28 mai, sur le coup de 11 h, que le signal de départ de la Marche SP sera donné. L’ambassadrice sera sur place en compagnie des deux co-organisateurs, Élaine Drolet et Alain Chouinard, et de la présidente d’honneur de la marche, Maulde Drouin Miller.

Séquelles cognitives

Annabelle Céré, 41 ans, vit avec la maladie depuis huit ans. En raison des séquelles cognitives qui l’affligent, elle a quitté l’enseignement au primaire en 2020. Elle explique avoir de la difficulté à emmagasiner de nouvelles informations et à connaître des pertes de mémoire dans l’immédiat, en plus d’éprouver des fatigues chroniques.

“C’est toute ma vie qui a dû être réorganisée. Il a fallu que je me redéfinisse comme personne parce que je n’arrivais plus à atteindre mes objectifs, à faire ce que j’aimais faire. Retrouver un équilibre à travers ça, c’est un long processus “, laisse tomber la maman de quatre enfants qui fait du bénévolat lorsque son état le lui permet.

Les symptômes liés à la sclérose en plaques dépendent de l’endroit où apparaissent les taches qui y sont associées. Et ces symptômes sont souvent invisibles. “On a souvent l’image d’une personne âgée en fauteuil roulant quand on pense à la sclérose en plaques, mais le diagnostic se fait quand même entre 20 et 45 ans.”

Annabelle Céré dit tout faire pour garder l’espoir de voir son état s’améliorer parce que la recherche aura permis de trouver un remède. “Si c’est pas pour moi, ce sera pour les générations à venir.”

On estime que 500 familles sont touchées par la sclérose en plaques sur la Côte-Nord.

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